“L’éducation est, à ses yeux, une œuvre de prévoyance, de suite et de persuasion. […] On ne gagne rien à aller au jour le jour sans intention réfléchie et à s’appuyer sur des règlements qui n’engendrent que la crainte. […] Cette façon d’agir, livrée au hasard, superficielle, gênée, violente, trompe tout le monde, le maître et l’enfant. Un jour vient où, avertis par leurs fautes, les jeunes gens sont forcés de recommencer sur eux-mêmes le travail qu’on n’a pas fait avec eux : heureux encore quand, par l’accumulation des erreurs commises ou la force des habitudes contractées, les obstacles ne sont pas devenus insurmontables!”
Il est ici question de l'opinion de Fénelon.
L'Éducation des femmes par les femmes, 1885, Fénelon
Thèmes
maîtresse , faute , enfants , livres , monde , éducation , erreur , jour , question , enfant , fait , travail , livre , force , gens , règle , opinion , génération , avertissement , règlement , jeunes , intention , maître , habitude , jeune , œuvre , crainte , hasard , accumulation , obstacle , tout , suite , agissement , yeux , aller , façonOctave Gréard 65
pédagogue et universitaire français 1828–1904Citations similaires

“Si les gens vivaient au jour le jour, ils seraient bien plus heureux.”
Marche ou crève, 1979

J'accuse… !, 1898

“Quitte-t-on sa maîtresse, on risque, hélas! d'être trompé deux ou trois fois par jour.”
Le Rouge et le Noir (The Red and the Black) (1830)

“Ne durât-il qu'un jour, ma gloire est sans seconde
D'être du moins un jour la maîtresse du monde.”
La Mort de Pompée (The Death of Pompey) (1642)

À propos du traité de Versailles
Histoire de France