Gabriel García Márquez citations
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Gabriel García Márquez, né le 6 mars 1927 à Aracataca et mort le 17 avril 2014 à Mexico, est un écrivain colombien.

Romancier, nouvelliste, mais également journaliste et militant politique, il reçoit en 1982 le prix Nobel de littérature. Affectueusement surnommé « Gabo » en Amérique du Sud, il est l'un des auteurs les plus significatifs et populaires du XXe siècle. Son œuvre se démarque par un imaginaire fertile et constitue une chronique à la fois réaliste, épique et allégorique de l'Amérique latine dans laquelle se recoupent son histoire familiale, ses obsessions et ses souvenirs d'enfance. La presse le compare à François Rabelais pour sa prose truculente ainsi qu'à Miguel de Cervantes et Victor Hugo pour sa dimension monumentale.

Étudiant, García Márquez poursuit en autodidacte ses études, après avoir quitté l'université de droit et avant de se lancer dans le journalisme. Très tôt, il ne montre aucune retenue dans sa critique sur la politique intérieure comme extérieure de la Colombie et sur la situation en Amérique du Sud. Par ailleurs, il ne fait pas mystère de ses sympathies pour la gauche radicale et les mouvements révolutionnaires auxquels il apporte parfois une aide financière. En 1958, il épouse Mercedes Barcha avec qui il a deux fils : Gonzalo et Rodrigo García, devenu réalisateur. Il voyage à travers l'Europe et s'établit ensuite à Mexico où il lance une édition mexicaine de son hebdomadaire colombien Cambio.

En tant qu'écrivain, García Márquez commence sa carrière en publiant nombre d'œuvres littéraires, bien reçues par la critique, comme des nouvelles et des ouvrages non-fictionnels. Cependant, ce sont les romans Cent ans de solitude , Chronique d'une mort annoncée et L'Amour aux temps du choléra qui lui apportent la reconnaissance du public, des médias et de ses pairs. À la suite de la parution de Cent ans de solitude, considéré comme son chef-d'œuvre, l'auteur connaît un succès commercial planétaire. Son nom est fréquemment associé au « réalisme magique », courant artistique qui insère des éléments magiques et des motifs surnaturels dans des situations se rattachant à un cadre historique, culturel et géographique avéré. La plupart de ses livres fondent une quête du temps perdu et abordent différents thèmes tels que la solitude, le pouvoir, l'amour, le désir, la décadence, la violence et la mort. Le regard de l'auteur sur la civilisation et la nature humaine se veut tour à tour ironique, désabusé, méditatif et fataliste. L'action de plusieurs de ses œuvres se déroule dans le village fictif de « Macondo ». Wikipedia  

✵ 6. mars 1927 – 17. avril 2014   •   Autres noms Gabriel José García Márquez
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Gabriel García Márquez citations célèbres

Gabriel García Márquez Citations

“Actuellement, la seule différence entre libéraux et conservateurs, c’est que les libéraux vont à la messe de cinq heures et les conservateurs à celle de huit heures.”

Cliffs Notes on Garcia Marquez' 100 Hundred Years of Solitude
) , 1967
Variante: Actuellement, la seule différence entre libéraux et conservateurs, c'est que les libéraux vont à la messe de cinq heures et les conservateurs à celle de huit heures.

“Le temps ne passe pas, il tourne en rond.”

One Hundred Years of Solitude

“Je crois que tout est né de la nostalgie. […] Nostalgie de mon pays et nostalgie de la vie.”

À propos de l’origine de son goût d’écrire et de raconter des histoires.
Entretiens

“Bien des années plus tard, face au peloton d'exécution, le colonel Aureliano Buendia devait se rappeler ce lointain après-midi au cours duquel son père l'avait emmené découvrir la glace.”

Muchos años después, frente al pelotón de fusilamiento, el coronel Aureliano Buendía había de recordar aquella tarde remota en que su padre lo llevó a conocer el hielo.
es
Incipit du roman
Cent ans de solitude (Cien años de soledad) , 1967

“Docteur, quel est le meilleur remède contre le mal de tête?
- Ne pas s'être soûlé la veille.”

La mala hora / El general en su laberinto / El amor en los tiempos del cólera

“« Si pour un instant Dieu oubliait que je suis une marionnette de chiffon et m'offrait un morceau de vie, je profiterais de ce temps du mieux que je pourrais.

Sans doute je ne dirais pas tout ce que je pense, mais je penserais tout ce que je dirais.

Je donnerais du prix aux choses, non pour ce qu'elles valent, mais pour ce qu'elles représentent.

Je dormirais peu, je rêverais plus, sachant qu'en fermant les yeux, à chaque minute nous perdons 60 secondes de lumière.

Je marcherais quand les autres s'arrêteraient, je me réveillerais quand les autres dormiraient.

Si Dieu me faisait cadeau d'un morceau de vie, je m'habillerai simplement, je me coucherais à plat ventre au soleil, laissant à découvert pas seulement mon corps, mais aussi mon âme.

Aux hommes, je montrerais comment ils se trompent, quand ils pensent qu'ils cessent d'être amoureux parce qu'ils vieillissent, sans savoir qu'ils vieillissent quand ils cessent d'être amoureux! A l'enfant je donnerais des ailes mais je le laisserais apprendre à voler tout seul.

Au vieillard je dirais que la mort ne vient pas avec la vieillesse mais seulement avec l'oubli.

J'ai appris tant de choses de vous les hommes… J'ai appris que tout le monde veut vivre en haut de la montagne, sans savoir que le vrai bonheur se trouve dans la manière d'y arriver.

J'ai appris que lorsqu'un nouveau-né serre pour la première fois, le doigt de son père, avec son petit poing, il le tient pour toujours.

J'ai appris qu'un homme doit uniquement baisser le regard pour aider un de ses semblables à se relever.

J'ai appris tant de choses de vous, mais à la vérité cela ne me servira pas à grand chose, si cela devait rester en moi, c'est que malheureusement je serais en train de mourir.

Dis toujours ce que tu ressens et fais toujours ce que tu penses.

Si je savais que c'est peut être aujourd'hui la dernière fois que je te vois dormir, je t'embrasserais très fort et je prierais pour pouvoir être le gardien de ton âme.

Si je savais que ce sont les derniers moments où je te vois, je te dirais 'je t'aime' sans stupidement penser que tu le sais déjà.

Il y a toujours un lendemain et la vie nous donne souvent une autre possibilité pour faire les choses bien, mais au cas où elle se tromperait et c'est, si c'est tout ce qui nous reste, je voudrais te dire combien je t'aime, que jamais je ne t'oublierais.

Le lendemain n'est sûr pour personne, ni pour les jeunes ni pour les vieux.

C'est peut être aujourd'hui que tu vois pour la dernière fois ceux que tu aimes. Pour cela, n'attends pas, ne perds pas de temps, fais-le aujourd'hui, car peut être demain ne viendra jamais, tu regretteras toujours de n'avoir pas pris le temps pour un sourire, une embrassade, un baiser parce que tu étais trop occupé pour accéder à un de leur dernier désir.

Garde ceux que tu aimes près de toi, dis-leur à l'oreille combien tu as besoin d'eux, aime les et traite les bien, prends le temps pour leur dire 'je regrette' 'pardonne-moi' 's'il te plait' 'merci' et tous les mots d'amour que tu connais.

Personne ne se souviendra de toi pour tes pensées secrètes. Demande la force et la sagesse pour les exprimer.

Dis à tes amis et à ceux que tu aimes combien ils sont importants pour toi.

Monsieur Márquez a terminé, disant : Envoie cette lettre à tous ceux que tu aimes, si tu ne le fais pas, demain sera comme aujourd'hui. Et si tu ne le fais pas cela n'a pas d'importance. Le moment sera passé.

Je vous dis au revoir avec beaucoup de tendresse »”

“«Si no le temes a Dios, témele a la sífilis».”

Vivir para Contarla

Gabriel García Márquez: Citations en anglais

“A person does not belong to a place until there is someone dead under the ground.”

Gabriel García Márquez livre Cent ans de solitude

Source: One Hundred Years of Solitude

“As I kissed her the heat of her body increased, and it exhaled a wild, untamed fragrance.”

Gabriel García Márquez livre Memories of My Melancholy Whores

Source: Memories of My Melancholy Whores

“The weak would never enter the kingdom of love.”

Gabriel García Márquez livre L'Amour aux temps du choléra

Source: Love in the Time of Cholera

“I always had understood that dying of love was mere poetic license.”

Gabriel García Márquez livre Memories of My Melancholy Whores

Source: Memories of My Melancholy Whores

“Today, when I saw you, I realized that what is between us is nothing more than an illusion.”

Gabriel García Márquez livre L'Amour aux temps du choléra

Source: Love in the Time of Cholera

“Tell him,' the colonel said, smiling, 'that a person doesn’t die when he should but when he can.”

Gabriel García Márquez livre Cent ans de solitude

Variante: A person doesn't die when he should but when he can.
Source: One Hundred Years of Solitude (1967), p. 241, said by Colonel Aureliano Buendía

“How strange women are.”

Gabriel García Márquez livre L'Amour aux temps du choléra

Source: Love in the Time of Cholera

“One never quite stops believing, some doubt remains forever".”

Gabriel García Márquez livre Of Love and Other Demons

Source: Of Love and Other Demons

“Ah, me, if this is love, then how it torments.”

Gabriel García Márquez livre Memories of My Melancholy Whores

Source: Memories of My Melancholy Whores

“It was a lone voice in the middle of the ocean, but it was heard at great depth and great distance.”

Gabriel García Márquez livre L'Amour aux temps du choléra

Source: Love in the Time of Cholera

“… the invincible power that has moved the world is unrequited, not happy love”

Gabriel García Márquez livre Memories of My Melancholy Whores

Variante: I became aware that the invincible power that has moved the world is unrequited, not happy, love.
Source: Memories of My Melancholy Whores

“Love is not a condition of the spirit but a sign of the zodiac.”

Gabriel García Márquez livre Memories of My Melancholy Whores

Source: Memories of My Melancholy Whores

“There had never been a death so foretold.”

Gabriel García Márquez livre Chronicle of a Death Foretold

Source: Crónica de una muerte anunciada

“The first of the
line is tied to a tree and the last is being eaten by the ants.”

Gabriel García Márquez livre Cent ans de solitude

Source: One Hundred Years of Solitude

“because races condemned to one hundred years of solitude did not have a second opportunity on earth”

Gabriel García Márquez livre Cent ans de solitude

Nobel lecture (8 December 1982) http://www.themodernword.com/gabo/gabo_nobel.html
Variante: races condemned to 100 years of solitude did not have a second opportunity on earth.
Source: One Hundred Years of Solitude
Contexte: The most prosperous countries have succeeded in accumulating powers of destruction such as to annihilate, a hundred times over, not only all the human beings that have existed to this day, but also the totality of all living beings that have ever drawn breath on this planet of misfortune.
On a day like today, my master William Faulkner said, "I decline to accept the end of man." I would fall unworthy of standing in this place that was his, if I were not fully aware that the colossal tragedy he refused to recognize thirty-two years ago is now, for the first time since the beginning of humanity, nothing more than a simple scientific possiblity. Faced with this awesome reality that must have seemed a mere utopia through all of human time, we, the inventors of tales, who will believe anything, feel entitled to believe that it is not yet too late to engage in the creation of the opposite utopia. A new and sweeping utopia of life, where no one will be able to decide for others how they die, where love will prove true and happiness be possible, and where the races condemned to one hundred years of solitude will have, at last and forever, a second opportunity on earth.

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