Citations du livre

L'Ombre du vent

“Le jour […] où vous déciderez d'apprendre comment on cambriole une banque ou, ce qui revient au même, comment on en fonde une […]”

“La ferveur infantile est une maîtresse infidèle et capricieuse […]”

“Fermín — Les gens caquettent à qui mieux mieux. L'homme de descend pas du singe, il descend de la poule.”

“Ah! l'armée, fléau et refuge tribal du corporatisme simiesque.”

“Un bon père?”

“vous avez poison au coeur”

“Vous aves poison au coeur, mademoiselle.”

“Les livres sont des miroirs, et l'on n'y voit que ce qu'on porte en soi-même”

“Les feuilles d’oranger luisaient comme des larmes d’argent, et le chant de la fontaine serpentait sous les arcades. Je scrutai la cour d’un regard déjà chargé de déception et peut-être aussi d’un lâche soulagement. Elle était là. Sa silhouette se découpait devant la fontaine, assise sur un banc, les yeux tournés vers les arcades du cloître.”

“Il est des déceptions qui honorent celui qui les inspire.”

“Un livre est un miroir ou nous trouvons seulement ce que nous portons déjà en nous”

“Miquel Moliner était dévoré par une culpabilité qu'il soignait par le travail, et même s'il respectait, voire enviait l'oisiveté des autres, il la fuyait comme la peste. Loin de se vanter de son éthique du travail, il plaisantait sur cette frénésie de production et la décrivait comme une forme mineure de la lâcheté.
-Pendant qu'on travaille, on ne regarde pas la vie dans les yeux.”

“Fermín — En plus, avec son allure de boxeur, il aura beaucoup de difficulté dans les cercles académiques, parce que, sur cette terre, le préjugé domine tout.”