“De se trouver réunis, ainsi vêtus (si peu), elle et lui, en ce lieu, à cette heure, en cette solitude, l'avait jeté dans un trouble à lui faire craindre un peu de sorcellerie; et puis il y avait cette ancienne croyance aux apparitions qui est si forte, chez les nègres, que jamais ils ne sont bien assurés dans la campagne après le coucher du soleil. Enfin, il se décida à parler, mais non sans se méfier un peu, et en caressant de la main un sachet pendu à son cou au bout d'un cordonnet de soie sous son plastron de chemise, sachet qui était formé d'une chauve-souris réduite, transpercée de corail branchu et remplie d'ingrédients pilés très efficaces contre les loups-garous que l'on sait se cacher parfois dans la peau des plus aimables jeunes filles.”
Recueil de nouvelles, Le Musée noir, 1924, Le sang de l'agneau
Thèmes
solitude , loup , fille , soleil , formation , lieu , heure , campagne , main , forme , l'après-midi , bien-être , peau , croyance , pluie , jeunes , cou , trouble , chemise , parlement , plate-forme , ingrédient , souris , couche , jeune , formateur , main- , soie , fort , contrée , non , faire , ancien , bout , sou , appariement , peu , sorcellerie , corail , jeune filleAndré Pieyre de Mandiargues 44
écrivain français 1909–1991Citations similaires
“Si je ne croyais pas que le Soleil me regarde un peu, je ne le regarderait pas.”
Si yo no creyera que el sol me mira un poco, no lo miraría.
es

Variante: Il est du véritable amour comme de l'apparition des esprits: tout le monde en parle, mais peu de gens en ont vu.