“Parce que la vie est comme une énergie, un flux, ou un rayonnement, on sent d'autant plus ce qu'on en a reçu qu'on se sent le communiquer davantage. Aussi ne peut-on qu'éprouver toute impossibilité de s'exprimer ou de se communiquer comme une solitude, et la solitude comme une assignation à vivre avec la mort.”
Traité de la banalité, 2005
Thèmes
solitude , vie , mort , énergie , pluie , flux , rayonnement , parc , vivres , tout , impossibilité , communiquéNicolas Grimaldi 31
philosophe français 1933Citations similaires

dans l'économie morale du salut
La Société de consommation (1970), Première partie : La liturgie formelle de l'objet, Le statut miraculeux de la consommation, Le vertige consommé de la catastrophe

La terre, la mer, les étoiles sont des choses. Les plantes, les arbres, les végétaux en général sont également des choses, à moins qu'on ne fasse apparaître en eux une sensibilité au sens transcendantal, c'est-à-dire cette capacité de s'éprouver soi-même et de se sentir soi-même qui ferait justement d'eux des vivants -- non plus au sens de la biologie mais au sens d'une vie véritable, laquelle est la vie phénoménologique absolue dont l'essence consiste dans le fait même de se sentir ou de s'éprouver soi-même et n'est rien d'autre --, ce que nous appellerons encore une subjectivité.
Livres sur la culture et la barbarie, La Barbarie, 1987

“On ne se sent jamais aussi vivant qu’au seuil de la mort.”
Sauve-moi, 2005