“On dira que la révolution est finie, qu'on n'a plus rien à craindre du tyran, qu'une loi punit de mort l'usurpateur; mais, citoyens, la tyrannie est un roseau que le vent fait plier et qui se relève. Qu'appelez-vous donc la révolution, la chute du trône, les coups portés à divers abus? L'ordre moral est comme l'ordre physique : les abus disparaissent un moment, comme l'humidité de la terre s'évapore; les abus renaissent bientôt, comme l'humidité retombe des nuages. La révolution commence quand le tyran finit.”
Discours, Second discours sur le jugement de Louis XVI, prononcé à la Convention nationale le 26 décembre 1792
Thèmes
mort , loi , fait , fin , porte , ordre , coupe , citoyen , terre , abus , chute , vent , porte-parole , pluie , révolution , port , nuage , coup , portée , relève , tyrannie , morale , évaporateur , trône , commencement , roseau , physique , moment , humidité , retombéeLouis Antoine de Saint-Just 41
homme politique français 1767–1794Citations similaires

Écrits théoriques, L'esprit de la Révolution et de la constitution de France, 1791

“Pour la Révolution, il a fallu des désordres; l’ordre ancien n’était que servitude, et dans ce cas”
Sous la Révolution de 1789

“Citoyens, vouliez-vous une révolution sans révolution?”
Réponse à Jean-Baptiste Louvet
Discours, Réponse à Jean-Baptiste Louvet, [5, novembre, 1792]

Discours, Contre la motion de Mirabeau de déclarer le prince de Condé traître à la patrie, [28, juillet, 1790]

Écrits et articles, Le Défenseur de la Constitution, n° 1, [17, mai, 1792]