Consolation à ma mère Helva (Ad Helviam matrem de consolatione)
“Lorsque je vis briller les eaux du lac à travers les branches des saules et des coudriers, je reconnus tout à fait un lieu où mon oncle, dans ses promenades, m'avait conduit bien des fois : c'et le Temple de la philosophie, que son fondateur n'a pas eu le bonheur de terminer. Il a la forme du temple de la sibylle Tiburtine, et, debout encore, sous l'abri d'un bouquet de pins, il étale tous ces grands noms de la pensée qui commence par Montaigne et Descartes, et qui s'arrêtent à Rousseau. Cet édifice inachevé n'est déjà plus qu'une ruine, le lierre le festonne avec grâce, la ronce envahit les marches disjointes. Là, tout enfant, j'ai vu des fêtes où les jeunes filles vêtues de blanc venaient recevoir des prix d'étude et de sagesse.”
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Gérard de Nerval
,
livre
Les Filles du feu
Les Filles du feu, 1834, Sylvie
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Dernière mise à jour 4 juin 2021.
L'histoire
Thèmes
étude , eau , fille , pensée , sagesse , bonheur , enfants , foi , formation , enfant , fait , lieu , nom , marché , prix , fonds , forme , bien-être , fête , grand , fond , pluie , jeunes , branche , promenade , plate-forme , philosophie , conduite , fondation , oncle , temple , jeune , formateur , lac , blanc , édification , vis , étalement , grâce , commencement , sibylle , bouquet , abri , sou , tout , inachèvement , travée , ruine , saule , pin , jeune filleGérard de Nerval 33
poète, conteur, auteur dramatique, librettiste et journalis… 1808–1855Citations similaires
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