“On croit que ce sont des choses extraordinaires. C'est comme le reste. Comme le reste, ça vous arrive. Ensuite ça vous est arrivé. Ça pourrait arriver à n'importe qui.”

Dernière mise à jour 26 novembre 2023. L'histoire
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Marguerite Duras 66
écrivaine, dramaturge, scénariste et réalisatrice 1914–1996

Citations similaires

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“Tu dois être optimiste pour être célibataire. Stupide même. C'est ça que ça veut dire, optimiste. Un optimiste, c'est quelqu'un qui se dit « hey, peut-être que quelque chose de bien va m'arriver… » Pourquoi tu veux que quelque chose de bien arrive, ducon?”

Louis C.K. (1967) acteur et humoriste américain

You've got to be optimistic to be single. Stupid. You have to be stupid. That's what optimistic means, you know? It means stupid. An optimist is somebody who goes, "Hey, maybe something nice will happen." Why the fuck would anything nice happen?
en
Hilarious (2011)

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“Que ce que nous désirons arrive, et désirer ce qui arrive, n´est-ce pas la même chose? Ce qui importe, c´est que notre volonté et les faits soient d´accord.”

Adolfo Bioy Casares (1914–1999) écrivain argentin

¿No es lo mismo que suceda lo que deseamos, que desear lo que suceda? Lo que importa es que nuestra voluntad y los sucesos estén de acuerdo.
es

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“Un jour à droite, un jour à gauche. C'est pour ça que les chiottes sont toujours dégueulasses. Il arrive jamais à viser le centre.”

Laurent Gerra (1967) humoriste français

à propos de François Bayrou
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“Acteur ça reste un truc de loser.”

Roschdy Zem (1965) acteur, réalisateur et scénariste

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“Que te dire, Amine? Je crois que même les terroristes les plus chevronnés ignorent vraiment ce qu’il leur arrive. Et ça peut arriver à n’importe qui. Un déclic quelque part dans le subconscient, et c’est parti. Les motivations n’ont pas la même consistance, mais généralement, ce sont des trucs qui s’attrapent comme ça, dit-il en claquant des doigts. Ou ça te tombe sur la tête comme une tuile, ou ça s’ancre en toi tel un ver solitaire. Après, tu ne regardes plus le monde de la même manière. Tu n’as qu’une idée fixe : soulever cette chose qui t’habite corps et âme pour voir ce qu’il y a en dessous. À partir de là, tu ne peux plus faire marche arrière. D’ailleurs, ce n’est plus toi qui es aux commandes. Tu crois n’en faire qu’à ta tête, mais c’est pas vrai. T’es rien d’autre que l’instrument de tes propres frustrations. Pour toi, la vie, la mort, c’est du pareil au même. Quelque part, tu auras définitivement renoncé à tout ce qui pourrait donner une chance à ton retour sur terre. Tu planes. Tu es un extraterrestre. Tu vis dans les limbes, à traquer les houris et les licornes. Le monde d’ici, tu ne veux plus en entendre parler. Tu attends juste le moment de franchir le pas. La seule façon de rattraper ce que tu as perdu ou de rectifier ce que tu as raté – en deux mots, la seule façon de t’offrir une légende, c’est de finir en beauté : te transformer en feu d’artifice au beau milieu d’un bus scolaire ou en torpille lancée à tombeau ouvert contre un char ennemi. Boum! Le grand écart avec, en prime, le statut de martyr. Le jour de la levée de ton corps devient alors, à tes yeux, le seul instant où l’on t’élève dans l’estime des autres. Le reste, le jour d’avant et le jour d’après, c’est plus ton problème; pour toi, ça n’a jamais existé.”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

L’Attentat, 2005

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