“Mon auberge était à la Grande-Ourse.
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou.”
“Ma bohème
Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées;
Mon paletot aussi devenait idéal;
J'allais sous le ciel, Muse! et j'étais ton féal;
Oh! là! là! que d'amours splendides j'ai rêvées!
Mon unique culotte avait un large trou.
- Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
- Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou
Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur;
Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur!”
—
Arthur Rimbaud
,
livre
Poésies (Rimbaud)
Poésies
Dernière mise à jour 22 mai 2020.
L'histoire
Thèmes
course , route , soir , étoile , pied , milieu , trou , grand , bord , ciel , poche , courses , musée , bons , ombre , auberge , rose , front , septembre , culotte , sou , idéal , goûter , soulier , vigueur , large , fantastique , blessé , élastique , près , coeur , poingArthur Rimbaud 64
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