“Chaque fois je vais sentir moins et souvenant plus, mais quelle est la mémoire, mais le langage des sentiments, un dictionnaire des visages et des jours et des parfums qui reviennent comme des verbes et des adjectifs dans la parole." Marelle”

—  Julio Cortázar , livre Marelle

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Dernière mise à jour 22 mai 2020. L'histoire
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Julio Cortázar 7
écrivain argentin 1914–1984

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“Les phrases sont des paroles inutiles ou vides. C'est écrit dans le dictionnaire.”

Jean-Luc Godard (1930) cinéaste franco-suisse

De Jean-Luc Godard le réalisateur

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“À [un] homme de verbe, il suffit de la parole pour exister.”

À propos de François Mitterrand.
Plaidoyer impossible pour un vieux président abandonné par les siens, 1994

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“A [un] homme de verbe, il suffit de la parole pour exister.”

François Mitterrand (1916–1996) 4e président de la cinquième République Française
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“Le verbe n’est-il pas la première allégresse? La parole a une tonicité si elle espère.”

Gaston Bachelard (1884–1962) philosophe français

L'Air et les Songes, 1943

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“C'est sous la pression de l'Histoire et de la tradition, que s'établissent les écritures possibles d'un écrivain donné: il y a une Histoire de l'écriture; mais cette Histoire est double: au moment même où l'Histoire générale propose -- ou impose -- une nouvelle problématique du langage littéraire, l'écriture reste encore pleine du souvenir de ses usages antérieurs, car le langage n'est jamais innocent: les mots ont une mémoire seconde qui se prolonge mystérieusement au milieu des significations nouvelles. L'écriture est précisément ce compromis entre une liberté et un souvenir, elle est cette liberté souvenante qui n'est liberté que dans le geste du choix, mais déja plus dans sa durée.”

Roland Barthes (1915–1980) critique littéraire français

Variante: C'est sous la pression de l'Histoire et de la tradition, que s'établissent les écritures possibles d'un écrivain donné: il y a une Histoire de l'écriture; mais cette Histoire est double: au moment même où l'Histoire générale propose -- ou impose -- une nouvelle problématique du langage littéraire, l'écriture reste encore pleine du souvenir de ses usages antérieurs, car le langage n'est jamais innocent: les mots ont une mémoire seconde qui se prolonge mystérieusement au milieu des significations nouvelles. L'écriture est précisément ce compromis entre une liberté et une souvenir, elle est cette liberté souvenante qui n'est liberté que dans le geste du choix, mais déja plus dans sa durée.

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