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Homère est réputé avoir été un aède de la fin du VIIIe siècle av. J.-C. Il était simplement surnommé « le Poète » par les Anciens. Les deux premières œuvres de la littérature occidentale que sont l’Iliade et l’Odyssée lui sont attribuées.

Il est encore difficile d'établir aujourd'hui avec certitude si Homère a été un individu historique ou une identité construite, et s'il est bien l'auteur des deux célèbres épopées qui sont au fondement de la littérature occidentale. Cependant plusieurs villes ioniennes se disputaient l'origine de l'aède et la tradition l'individualisait en répétant qu'Homère était aveugle.

La place d'Homère dans la littérature grecque est tout à fait majeure puisqu'il représente à lui seul le genre épique à cette période : l’Iliade et l’Odyssée lui sont attribuées dès le VIe siècle av. J.-C., ainsi que deux poèmes comiques, la Batrachomyomachia et le Margitès, et les poèmes des Hymnes homériques. La langue homérique est une langue déjà archaïque au VIIIe siècle av. J.-C. et davantage encore au moment de la fixation du texte, au VIe siècle av. J.-C. : elle est associée à l'emploi de l'hexamètre dactylique.

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Homère citations célèbres

“Nous vivons à l'écart et les derniers des peuples, en cette mer des houles, si loin que nul mortel n'a commerce avec nous…”

Homère Odyssée

Nausicaa la Phéacienne parlant de son peuple à Ulysse.
L'Odyssée

“Souviens-toi de ton père, Achille pareil aux dieux. Il a mon âge, il est, tout comme moi, au seuil maudit de la vieillesse. Des voisins l'entourent, qui le tourmentent sans doute, et personne auprès de lui, pour écarter le malheur, la détresse! Mais il a, du moins, lui, cette joie au cœur, qu'on lui parle de toi comme d'un vivant, et il compte chaque jour voir revenir son fils de Troie. Mon malheur, à moi, est complet. J'ai donné le jour à des fils, qui étaient des braves, dans la vaste Troie : et je songe que d'eux aucun ne m'est resté. Ils étaient cinquante, le jour où sont venus les fils des Achéens; dix-neuf sortaient du même sein, le reste m'était né de femmes en mon palais. La plupart ont eu les genoux rompus par l'ardent Arès. Le seul qui me restait, pour protéger la ville et ses habitants, tu me l'as tué hier, défendant son pays — Hector. C'est pour lui que je viens aux nefs des Achéens, pour te le racheter. Je t'apporte une immense rançon. Va, respecte les dieux, Achille, et, songeant à ton père, prends pitié de moi. Plus que lui encore, j'ai droit à la pitié; j'ai osé, moi, ce que jamais encore n'a osé mortel ici-bas : j'ai porté à mes lèvres les mains de l'homme qui m'a tué mes enfants.”

Homère Iliade

Priam venu réclamer le corps de son fils Hector à Achille.
L'Iliade

“Patience, mon cœur!”

Homère Odyssée

Ulysse s'exhortant lui-même au calme en voyant les exactions des prétendants de Pénélope.
L'Odyssée

“Chante, déesse, la colère d'Achille, le fils de Pélée; détestable colère, qui aux Achéens valut des souffrances sans nombre et jeta en pâture à Hadès tant d'âmes fières de héros, tandis que de ces héros mêmes elle faisait la proie des chiens et de tous les oiseaux du ciel — pour l'achèvement du dessein de Zeus. Pars du jour où une querelle tout d'abord divisa le fils d'Atrée, protecteur de son peuple, et le divin Achille.”

Homère Iliade

Invocation à la Muse aux premiers vers de l'épopée.
L'Iliade

“Sur terre les humains passent comme les feuilles : si le vent fait tomber les unes sur le sol, la forêt vigoureuse, au retour du printemps, en fait pousser bien d'autres; chez les hommes ainsi les générations l'une à l'autre succèdent.”

Homère Iliade

Le guerrier troyen Glaucos parlant à l'Achéen Diomède sur le champ de bataille de Troie.
L'Iliade

“L'Aurore aux doigts de roses les eût trouvés pleurant, sans l'idée qu'Athéna, la déesse aux yeux pers, eut d'allonger la nuit qui recouvrait le monde : elle retint l'Aurore aux bords de l'Océan, près de son trône d'or, en lui faisant défense de mettre sous le joug pour éclairer les hommes, ses rapides chevaux Lampos et Phaéton, les poulains de l'Aurore.”

Homère Odyssée

La nuit des retrouvailles entre Ulysse et Pénélope.
L'Odyssée

Homère: Citations en anglais

“Alike the idlers and the active die.”

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Homér Iliade

IX. 320 (tr. Lord Derby).
Iliad (c. 750 BC)

“The day will come when sacred Troy must die,
Priam must die and all his people with him,
Priam who hurls the strong ash spear!”

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Homér Iliade

IV. 164–165 (tr. Robert Fagles); spoken by Agamemnon.
Iliad (c. 750 BC)

“Think not to match yourself against gods, for men that walk the earth cannot hold their own with the immortals.”

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Homér Iliade

V. 440–442 (tr. Samuel Butler).
Iliad (c. 750 BC)

“But one can't go without his sleep forever.
The immortals give each thing its proper place
in our mortal lives throughout the good green earth.”

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Homér Odyssée

XIX. 592–594 (tr. Robert Fagles).
Odyssey (c. 725 BC)

“Let us put our griefs to rest in our own hearts…
What good's to be won from tears that chill the spirit?
So the immortals spun our lives that we, we wretched men
live on to bear such torments—the gods live free of sorrows.”

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Homér Iliade

XXIV. 522–526 (tr. Robert Fagles).
Iliad (c. 750 BC)

“As when in harp and song adept, a bard
Unlab'ring strains the chord to a new lyre.”

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Homér Odyssée

XXI. 406–407 (tr. William Cowper).
Odyssey (c. 725 BC)

“Prayers are Jove's daughters, of celestial race,
Lame are their feet, and wrinkled is their face;
With humble mien, and with dejected eyes,
Constant they follow where Injustice flies.”

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Homér Iliade

IX. 498–500 (tr. Alexander Pope).
Iliad (c. 750 BC)

“Oh but if Zeus's lightning blinded us those days,
it's Zeus who drives us, hurls us on today!”

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Homér Iliade

XV. 724–725 (tr. Robert Fagles).
Iliad (c. 750 BC)

“Bear up, old heart! You've borne worse, far worse…”

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Homér Odyssée

XX. 18 (tr. Robert Fagles).
: Bear up, my soul, a little longer yet;
A little longer to thy purpose cling!
Source: Odyssey (c. 725 BC), P. S. Worsley's translation:

“They remembered bed and took the gift of sleep.”

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Homér Odyssée

XVI. 481 (tr. Robert Fagles).
Odyssey (c. 725 BC)

“A physician is worth more than several other men put together, for he can cut out arrows and spread healing herbs.”

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Homér Iliade

XI. 514–515 (tr. Samuel Butler).
Iliad (c. 750 BC)

“If any man obeys the gods, they listen to him also.”

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Homér Iliade

I. 218 (tr. Richmond Lattimore).
Iliad (c. 750 BC)

“Let them be friends,
devoted as in the old days. Let peace and wealth
come cresting through the land.”

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Homér Odyssée

XXIV. 485–486 (tr. Robert Fagles).
Odyssey (c. 725 BC)

“There can be no covenants between men and lions, wolves and lambs can never be of one mind.”

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Homér Iliade

XXII. 262–263 (tr. Samuel Butler); Achilles to Hector.
Iliad (c. 750 BC)

“Shaker of the earth, you would have me be as one without prudence
if I am to fight even you for the sake of insignificant
mortals, who are as leaves are, and now flourish and grow warm
with life, and feed on what the ground gives, but then again
fade away and are dead.”

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Homér Iliade

XXI. 462–466 (tr. R. Lattimore); Apollo to Poseidon.
Iliad (c. 750 BC)

“As stars in the night sky glittering
round the moon's brilliance blaze in all their glory
when the air falls to a sudden, windless calm…
all the lookout peaks stand out and the jutting cliffs
and the steep ravines and down from the high heavens bursts
the boundless, bright air and all the stars shine clear
and the shepherd's heart exults.”

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Homér Iliade

VIII. 551–555 (tr. Robert Fagles).
Alexander Pope's translation:
: As when the moon, refulgent lamp of night,
O'er heaven's clear azure spreads her sacred light,
When not a breath disturbs the deep serene,
And not a cloud o'ercasts the solemn scene;
Around her throne the vivid planets roll,
And stars unnumbered gild the glowing pole,
O'er the dark trees a yellower verdure shed,
And tip with silver every mountain's head;
Then shine the vales, the rocks in prospect rise,
A flood of glory bursts from all the skies.
Iliad (c. 750 BC)

“Locking spear by spear, shield against shield at the base, so buckler
leaned on buckler, helmet on helmet, man against man.”

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XIII, 130–131 (tr. R. Lattimore).
Iliad (c. 750 BC)

“And you, old sir, we are told you prospered once.”

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XXIV. 543 (tr. R. Lattimore); Achilles to Priam.
Iliad (c. 750 BC)

“But a man's life breath cannot come back again—
no raiders in force, no trading brings it back,
once it slips through a man's clenched teeth.”

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IX. 408–409 (tr. Robert Fagles).
Iliad (c. 750 BC)

“Behold on wrong
Swift vengeance waits; and art subdues the strong!
Dwells there a god on all the Olympian brow
More swift than Mars, and more than Vulcan slow?
Yet Vulcan conquers, and the god of arms
Must pay the penalty for lawless charms.”

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Homér Odyssée

VIII. 329–331 (tr. Alexander Pope).
Odyssey (c. 725 BC)

“Well then, what shall I go through first,
what shall I save for last?”

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Homér Odyssée

IX. 14 (tr. Robert Fagles)
Odyssey (c. 725 BC)

“Both gods knotted the rope of strife and leveling war,
strangling both sides at once by stretching the mighty cable,
never broken, never slipped, that snapped the knees of thousands.”

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XIII. 358–360 (tr. Robert Fagles).
Iliad (c. 750 BC)

“Nothing more shameless is than Appetite,
Who still, whatever anguish load our breast,
Makes us remember in our own despite
Both food and drink.”

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Homér Odyssée

VII. 216–218 (tr. P. S. Worsley).
Odyssey (c. 725 BC)

“For a guest remembers all his days the hospitable man who showed him kindness.”

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Homér Odyssée

XV. 54–55 (tr. G. H. Palmer).
Odyssey (c. 725 BC)

“No man who fights with gods will live long or hear his children prattling about his knees when he returns from battle.”

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Homér Iliade

V. 407–409 (tr. Samuel Butler).
Iliad (c. 750 BC)

“Along the shore of the loud-roaring sea.”

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Homér Iliade

I. 34.
Iliad (c. 750 BC)

“Then give him into the charge of swift messengers to carry him,
of Sleep and Death, who are twin brothers, and these two shall lay him
down presently within the rich countryside of broad Lykia.”

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Homér Iliade

XVI. 671–673 (tr. R. Lattimore). Cf. Virgil, Aeneid, VI.278.
Iliad (c. 750 BC)

“No more entreating of me, you dog, by knees or parents.”

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Homér Iliade

XXII. 345 (tr. R. Lattimore); Achilles to Hector.
Iliad (c. 750 BC)

“Not iron, trust me,
the heart within my breast. I am all compassion.”

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Homér Odyssée

V. 190–191 (tr. Robert Fagles).
Odyssey (c. 725 BC)

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