“Nous étions perchés sur le toit de l´Amérique, et ne savions que gueuler - pour atteindre, qui sait? l´autre cóté de la nuit, l´Est, au-delá des plaines, ou un vieillard chenu était peut-ětre en route vers nous, porteur de la Parole, sur le point d´arriver pour nous faire taire.”

— Jack Kerouac , livre Sur la route

On the Road

Dernière mise à jour 22 mai 2020. L'histoire

Thèmes

point , porte , route , porte-parole , pointe , port , toit , arrivée , portée , autre , perche , gueule , vers , faire , plaine , vieillard

Jack Kerouac photo

Jack Kerouac 11

écrivain et poète américain 1922–1969

Citations similaires

“Notre esprit a plus de pensées que notre mémoire ne peut en retenir ; il porte plus de jugements qu’il ne saurait alléguer de motifs ; il voit plus loin qu’il ne peut atteindre, et sait plus de vérités qu’il n’en peut expliquer.”

Joseph Joubert (1754–1824) philosophe et essayiste français

Tome 1

“Rien n'est capital pour le maintien, de l'ordre, comme de taire le mal… Il est beaucoup moins important de faire le bien que de taire le mal… Taire le mal… taire le mal… l'empêcher si l'on peut… mais, surtout, le taire…”

Octave Mirbeau Le Foyer

Le Foyer, 1908

“Nous sommes tous des passagers en route vers l'éternité. Les ports auxquels nous touchons n'ont guère d'intérêt. Notre destination reste la même…”

William Hjortsberg livre Nevermore

Nevermore, 1994

“Chacun sait combien il est louable, pour un prince, de garder la foi et de procéder rondement et sans finesse. Mais l'expérience de ces temps-ci nous montre qu'il n'est arrivé de faire de grandes choses qu'aux princes qui ont fait peu de cas de leur parole et qui ont su tromper les autres; alors que ceux qui ont procédé loyalement s'en sont toujours mal trouvés à la fin.”

Nicolas Machiavel livre Le Prince

Le Prince, 1532

“Nous devons écouter l'enfant que nous avons été un jour, et qui continue d'exister en nous. Cet enfant sait ce que sont les instant magiques. Nous pouvons étouffer ses pleurs, mais nous ne pouvons faire taire sa voix.”

Paulo Coelho livre Sur le bord de la rivière Piedra, je me suis assise et j'ai pleuré

By the River Piedra I Sat Down and Wept

“Je file vers la Picardie. Les plaines blanches du brouillard matinal se succèdent les unes aux autres. Je ne m'explique pas bien pourquoi, mais une lourde mélancolie me serre la gorge. Peut-être ces coups à l'âme, désespérée à jamais.”

Loïc Decrauze (1969)

L'Illusoire Absolu, 1991

“Adrien : En cachette, les singes aiment à contempler les hommes, et, en douce, les hommes n'arrêtent pas de jeter des coups d'œil aux singes. Parce qu'ils sont de la même famille, à des étapes différentes; et ni l'un ni l'autre ne sait qui est en avance sur qui; personne ne sait qui tend vers qui; sans doute est-ce parce que le singe tend indéfiniment vers l'homme, et l'homme indéfiniment vers le singe. Quoi qu'il en soit, l'homme a davantage besoin de regarder le singe que de regarder les autres hommes, et le singe de regarder les hommes que les autres singes. Alors, ils se contemplent, se jalousent, se disputent, se donnent des coups de griffes et des coups de gueule; mais ils ne se quittent jamais, même en esprit, et ils ne se lassent pas de se regarder.”

Bernard-Marie Koltès (1948–1989) auteur dramatique

fr
Le Retour au désert (1988)

“On peut acheter, à Mortagne-au-Perche, un excellent boudin noir. Nul ne le dispute à Mortagne-au-Perche pour ce qui est du boudin noir, il s'agit même de la capitale internationale du boudin noir.”

Clément Bénech (1991) écrivain et journaliste français

Autres citations

“Un jour ou une nuit ou autre chose les portes se fermeront : prédiction à la portée de tous les esprits.”

Robert Desnos (1900–1945) poète français

Deuil pour deuil, 1924

“La nuit entre dans la chambre, le mur d'en face avance sa gueule de pierre, une banquise d'air s'interpose entre la plume et le papier. Ah! un simple monosyllabe suffirait pour faire sauter le monde. Mais cette nuit, il n'y a pas de place pour un seul mot de plus.”

Octavio Paz (1914–1998) poète, essayiste et diplomate mexicain

Poésie, Liberté sur parole, 1929

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