“Le pénis passait d'une bouche à l'autre, les langues se croisaient comme se croisent les vols des hirondelles, légèrement inquiètes, dans le ciel sombre du Sud de la Seine-et-Marne, alors qu'elles s'apprêtent à quitter l'Europe pour leur pèlerinage d'hiver. L'homme, anéanti par cette assomption, ne prononçait que de faibles paroles ; épouvantablement faibles chez les Français (« Oh putain ! », « Oh putain je jouis ! », voilà à peu près ce qu'on pouvait attendre d'un peuple régicide), plus belles et plus intenses chez les Américains (« Oh my God ! », « Oh Jesus-Christ ! »), témoins exigeants, chez qui elles semblaient une injonction à ne pas négliger les dons de Dieu (les fellations, le poulet rôti), quoi qu'il en soit je bandais, moi aussi, derrière mon écran iMac 27 pouces, tout allait donc pour le mieux.”

Soumission

Dernière mise à jour 21 mai 2020. L'histoire

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“Le ciel s'était couvert et il faisait si sombre qu'on ne voyait qu'un putain de que dalle à un pas de distance.”

Andrea Camilleri (1925–2019) écrivain italien

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“Je crois qu'après avoir vu ça, on peut mourir tranquille. Enfin, le plus tard possible, mais on peut. Ah c'est super. Quel pied, ah quel pied! Oh putain! Olalala!”

Thierry Roland (1937–2012) journaliste sportif français, commentateur de matchs de football

Cette phrase fut prononcée lors de la finale de la coupe du monde 1998 qui a vu la France devenir championne du monde pour la première fois.
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