“Les vieilles filles n'ayant pas fait plier leur caractère et leur vie à une autre vie ni à d'autres caractères, comme l'exige la destinée de la femme, ont, pour la plupart, la manie de vouloir tout faire plier autour d'elles.” Honoré de Balzac (1799–1850) romancier, critique littéraire, essayiste, journaliste et écrivain français The Vicar of Tours (1832)
“On ne peut jamais prévoir. Ni comment les choses vont se dérouler, ni pourquoi des trucs tout simples prennent soudain des proportions démentes.” Anna Gavalda (1970) écrivaine française
“Mais, de même que le corps, l’esprit se fortifie et se développe par l’exercice. Comme un corps qu’on néglige et qui devient faible et finalement impotent, l’esprit s’affaiblit. Le sentiment inné de l’artiste est comme le talent de l’Évangile qui ne doit pas être enterré. L’artiste qui laisse ses dons inemployés est le serviteur paresseux.” Vassily Kandinsky (1866–1944) peintre Russe Du spirituel dans l’art, 1911
“Il y a trois sortes d'esprit. Les uns entendent par eux-mêmes; les autres comprennent tout ce qu'on leur montre; et quelques uns n'entendent, ni par eux, ni par autrui. Les premiers sont excellents, les seconds sont bons, et les derniers inutiles.” Nicolas Machiavel livre Le Prince Le Prince, 1532
“Finalement, ce n'est peut-être pas la corruption ni l'avidité qui rend lâche. Peut-être n'est-ce ni la faiblesse ni la souffrance ni même la peur. Peut-être est-ce simplement l'amour” Ann Brashares (1967) écrivain américaine
“La morale, la religion, la métaphysique et tout le reste de l'idéologie […] n'ont pas ni histoire ni développement. […] Ce n'est pas la conscience qui détermine la vie, c'est la vie qui détermine la conscience.” Karl Marx livre L'Idéologie allemande L'Idéologie allemande, 1846 (avec Friedrich Engels)
“La solitude me pesait. Car la solitude n’est ni une tentation ni une amie : la solitude est tragique.” Alexandre Najjar (1967) écrivain libanais Le roman de Beyrouth, 2005
“En vérité, je ne songeais guère à faire ni comme les autres ni autrement qu'eux. Je désirais sincèrement de faire ce qui était bien.” Jean-Jacques Rousseau (1712–1778) philosophe, compositeur et critique musical genevois Œuvres complètes - 93 titres
“Je crois que l'importance de Cézanne a été souvent mal compris. Des faiseurs d'histoire de la peinture le prennent comme base d'un processus qui aboutirait aux abstraits. Sans doute, après lui et en partie à cause de lui, il y a eu l'expérience cubiste. Jusqu'à un certain point, elle est peut-être un enseignement qui complète celui de Cézanne. Mais à partir de là, il y avait des dangers : toutes les licences devenaient possibles. [… ] Il incarne à mon sens le véritable réalisme, qui tient compte de tous les aspects des rapports des choses. Que tout soit pour lui couleur, c'est ce que tout véritable peintre constate s'il veut entreprendre le travail de "voir" : c'est l'esprit des formes. Mais cela ne signifie pas qu'une pomme dans la toile ne doit pas rester une pomme qu'on voudrait croquer, ni le tissu, ni la chair de la chair que l'on aimerait caresser. Cézanne met en garde contre toute convention. Il apprend à peindre autrement que par l'intellect, mais par la sensation juste. C'est difficile. On a souvent la sensation, mais on ne l'applique pas d'une façon juste, ou bien, on applique ce qu'on voit, juste, mais sans la sensation. Il m'arrive de tomber dans l'un ou l'autre travers. L’œuvre de Cézanne est là qui me guide.” Pierre Garcia-Fons (1928–2016) peintre et sculpteur catalan Citation au sujet de Paul Cézanne
“l'inégalité majeure entre les humains, celle qui les sépare de la manière la plus irrémédiable, celle à laquelle le progrès, l'Histoire, la bonne volonté des uns ou des autres, ne peuvent, pour l'heure, à peu près rien, ce n'est ni la fortune, ni le savoir, ni le pouvoir, ni le savoir-pouvoir, ni aucune des autres grâces que dispensent la nature ou le monde, mais cet autre partage qui, dans les situations de détresse extrême, distingue ceux qui ont la chance de pouvoir s'en aller et ceux qui savent qu'ils vont rester. Les alliés des damnés d'un côté; les amis du Job moderne; les compagnons d'un jour ou de quelques jours; les infiltrés; les mercenaires du Bien; tous ces bienheureux qui, quelque part qu'ils prennent à la souffrance des autres, quelque ardeur qu'ils mettent à militer, sympathiser, se faire les porte-voix des sans-voix, aller sur le terrain, crapahuter, les suivre dans leurs tranchées, sous leurs bombes, le font tout en sachant qu'il y a cette petite différence qui change tout : ils partiront, eux, quand ils voudront… (ch. 15Arendt, Sarajevo : qu'est-ce qu'être damné?)” Bernard-Henri Lévy (1948) écrivain français War, Evil and the End of History