“L'un et l'autre sont sans doute semblables à ces deux poissons décrits par John Ruskin dans son Journal : le premier « se tient en équilibre dans l'eau par un battement régulier des nageoires pectorales. Il ne reste jamais tranquille, mais il n'est jamais agité »; le second, en revanche, « gît lové au fond de la cuvette » mais, poursuit Ruskin, « si je touche à la cuvette, si, d'une manière ou d'une autre, je dérange son sens de la propriété, le voilà soudain dans les quatres coins de la cuvette à la fois, volant comme un fou, fouettant, filant comme une flèche, sautant, se renversant, et m'aspergeant le visage à chaque mouvement : une véritable explosion de furie.»”

—  John Ruskin

Il est ici question de Chateaubriand et Joubert
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Adopté de Wikiquote. Dernière mise à jour 4 juin 2021. L'histoire
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auteur, poète, artiste et critique d’art britannique 1819–1900

Citations similaires

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“Dolman soulageait la détresse de son âme dans une petite cuvette de terre cuite quand il sentit une brûlure à l'épaule. « Ne pleurez plus, je suis là », dit l'Atroce en s'asseyant. Dans son émoi, Dolman heurta la cuvette contre le pot à eau, mais le Grand Profanateur le toisait sans méchanceté. L'homme eut envie de glisser à terre comme une feuille et de se laisser manger la face par l'Innombrable qu'il ne connaissait pas, ne voyait pas, mais qu'il savait tapi dans l'ombre comme un spasme dans l'émonctoire d'une femme, prêt à le briser dans un pansement de glace. Il jeta de nouvelles bûches sur le feu. « Quitte ce coin aux tentures tiquetées d’horreur », dit Dolman d'une voix gutturale. Il avait peur, et malgré lui ses lèvres proférèrent des ignominies, puis impudique, il se dévêtit en un clin d'œil et eut envie d'enjamber la face invisible. Il savait, en effet, qu'il devait essayer de chasser la Bête avant que le levain de l'ordure ne monte dans sa gorge et l'étouffe; mais il était la proie d'une étrange exaltation qui l'empêchait de prendre le moindre parti. « Je suis trop grand pour que vos yeux puissent me flairer », dit la Bête, dont l'haleine avait un goût de girofle; « vous ne pourrez jamais vous fixer en moi, le semeur démentiel, mon oméga avalerait votre cervelet d'oiseau avant que ne soit consommé le plus petit sacrilège.»”

Joyce Mansour (1928–1986) écrivaine britannique

« Le Diable ? » hasarda Dolman. « Lui-même. Le Noir. Celui qui rutile dans la pénombre. Le tabernacle exécré du Vénéneux. »
Prose, Dolman le maléfique, 1961

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“Qu'est-ce ce qu'un héron sans ses pattes, un poisson sans ses nageoires?”

John Ronald Reuel Tolkien (1892–1973) écrivain, poète, philologue et professeur d’université anglais (1892-1973)

What's a coot without his legs, or a finless fish now ?
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Les Aventures de Tom Bombadil, 1962

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“Linux est un cancer qui s’accapare tout ce qu’il touche au sens de la propriété intellectuelle.”

Steve Ballmer (1956) chef d'entreprise américain

Steve Ballmer said that "Linux is a cancer that attaches itself in an intellectual property sense to everything it touches.
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Chicago Sun-Times http://www.theregister.co.uk/2001/06/02/ballmer_linux_is_a_cancer/ : si le GNU est un virus, alors le copyright est un gène Terminator.
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