“Hautes maisons (jusqu'à treize étages), ruelles des plus étroites dans la vieille ville. Fraîches et malodorantes. Le soir, occupées par une foule compacte. De jour, davantage par la jeunesse. Langes flottant dans l'air comme autant de drapeaux dans une ville pavoisée. Cordes tendues entre les fenêtres qui se font face. De jour, soleil ardent sur ces ruelles, reflets métalliques de la mer là en bas, afflux de lumière de toute part; éblouissements. A quoi s'ajoutent les résonances d'un orgue de Barbarie, pittoresque métier. Tout autour, ronde d'enfants. Le théâtre dans la réalité. Emporté avec moi assez de mélancolie par-delà le Saint-Gothard. L'influence de Dionysos sur moi n'est pas si simple.”
À propos de Gênes.
Journal, 1957
Thèmes
réalité , lumière , soleil , mer , enfants , jeunesse , vieillesse , maison , jour , enfant , partie , ville , air , soir , haut , foule , fenêtre , part , influence , drapeau , pluie , haut-parleur , ronde , métal , hauteur , occupation , entrée , corde , métier , théâtre , saint , fonte , ruelle , orgue , face , tout , résonance , bas , étroitesse , fraîche , emport , éblouissement , simple , barbarie , reflet , étagePaul Klee 25
peintre allemand 1879–1940Citations similaires
Recueils de nouvelles, Le Musée noir, 1924, Le Sang de l'agneau

Don Juan ou la vie de Byron, 1952

“Le soir. La mer n'a plus de lumières et, comme aux temps anciens, tu voudrais dormir dans la mer.”
Cette citation de Paul Éluard provient d'une revue dirigée par André Breton. Elle figurera plus tard dans son recueil Capitale de la douleur (1926).
Capitale de la douleur, 1926
Variante: Le soir. La mer n'a plus de lumières et, comme aux temps anciens, tu voudrais dormir dans la mer.