“Prise dans son ensemble, la religion grecque n'était qu'une suite de fêtes plus riantes, plus animées, plus poétiques les unes que les autres. C'était à la célébration de ces fêtes qu'étaient destinées les plus belles productions de la poésie nationale, depuis le drame jusqu'à l'hymne épique ou lyrique.”

Histoire de la poésie provençale

Adopté de Wikiquote. Dernière mise à jour 21 mai 2020. L'histoire
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Claude Fauriel 9
historien, linguiste, critique et érudit français 1772–1844

Citations similaires

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“Ayez des fêtes générales et plus solennelles pour toute la République; ayez des fêtes particulières et pour chaque lieu qui soient des jours de repos, et qui remplacent ce que les circonstances ont détruit.”

Maximilien de Robespierre (1758–1794) homme politique français

Discours, Sur les rapport des idées religieuses et morales avec le principe républicains et sur les fêtes nationales. Rapport présenté au nom du comité de salut public, [7, mai, 1794] (18 floréal an II)

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“La religion de Mahomet est la plus belle.”

Napoléon Bonaparte (1769–1821) général, premier consul et empereur des Français

Sur la religion

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“La plus sûre caractérisation d’ensemble de la tradition philosophique européenne est qu’elle consiste en une suite de notes en bas de la page de Platon.”

The safest general characterization of the European philosophical tradition is that it consists of a series of footnotes to Plato.
en
Process and Reality, 1929

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“[…] cette confusion des lieux de peur et des lieux de plaisir dans l'imaginaire européen, qui donne à chacun l'occasion de se rendre fantasmatiquement maître de l'espace destiné à l'asservissement du nombre, préfigure paradoxalement la fête révolutionnaire alors conçue comme « l'éveil d'un sujet collectif qui naît à lui-même, et qui se perçoit en toutes ses parties, en chacun de ses participants ». Et quand la première fête révolutionnaire aurait été la prise de la Bastille, c'est-à-dire la prise de possession collective d'un lieu clos ou bien l'abolition d'un décor qui sépare, le roman noir propose la même fête, mais à l'intérieur d'un décor où la séparation ne se serait maintenue que pour exalter la souveraineté de tous ceux qui s'en rendent fantasmatiquement maîtres. Ainsi niant à la fois le caractère exclusif de la fête aristocratique et le caractère collectif de la fête révolutionnaire, l'architecture noire ouvre un espace de subversion où le nombre délimite négativement le champ d'affirmation de l'unique pour en faire une prison, de même que l'unique y vient nier la possibilité d'un plaisir partagé, excluant tout ce qui s'oppose à sa propre satisfaction. Car illustrant l'idée fort répandue en cette fin de siècle que « l'extrême liberté de quelques-uns attente à la liberté de tous », les demeures du roman noir exposent aussi que la liberté de tous porte atteinte à la liberté de chacun dont elles esquissent les perspectives illimitées.”

Annie Le Brun (1942) poétesse française

Annie Le Brun cite ici à deux reprises Jean Starobinski (in l'Invention de la liberté).
Essai critique, Les châteaux de la subversion, 1982

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