Siquis in hoc artem populo non nouit amandi,
Hoc legat et lecto carmine doctus amet.
Arte citae ueloque rates remoque mouentur,
Arte levis currus. Arte regendus amor.
Curribus Automedon lentisque erat aptus habenis ;
Tiphys in Haemonia puppe magister erat ;
Me Venus artificem tenero praefecit Amori ;
Tiphys et Automedon dicar Amoris ego.
la
Début du premier livre. Automédon est le cocher d'Achille dans l'Iliade. Tiphys était le pilote du navire Argo, construit en Thessalie (anciennement l'Hémonie), pour la quête de la Toison d'or.
L'Art d'aimer
Source: Note de l'édition citée, p. 2 note 1.
“Le diable sans aucun doute aime ce qui est fluide, rapide et lisse. Il raffole de l'électronique et de ce qui peut nous rendre la vie plus facile jusqu'à nous faire oublier de la vivre. S'il y a un enfer, et il y en a un, et nous y sommes, il nous aura menés gentiment, par légères poussées, sans aucun drame. Escamoter le réel, c'est son charme. Le diable est un jeune homme moderne, ouvert et sympathique. Certes, on pourrait lui reprocher d'aimer l'argent d'un amour immodéré, mais ce serait oublier que l'argent permet à ceux qui le possèdent d'ignorer la rudesse de la matière, et le diable, on ne le sait pas assez, déteste la matière autant qu'il déteste Dieu : l'angélisme, est sa vrai nature.”
Ressusciter, 2001
Thèmes
enfer , nature , oubli , amour , vie , hommes , argent , dieu , homme , matière , pluie , jeunes , drame , sympathie , diable , jeune , fluide , dieu , reproche , vivres , charme , moderne , pousse , faire , réel , vrai , lisse , électronique , rapide , douteChristian Bobin 40
écrivain français 1951Citations similaires
Lélia ou la vie de George Sand, 1952
“Noir comme le diable, chaud comme l'enfer, pur comme un ange, doux comme l'amour.”
Misattributed
“Un homme seul, qui n'a personne pour l'aimer, n'a aucune chance!”
La Messe noire du frère Springer, 1958
Car enfin, comment appréhender la pensée, les sentiments, les secrets d’autrui quand on ne les a pas partagés ? Comment pénétrer, comment violer, le sanctuaire d’une vie ? Comment remplir les blancs que nos semblables ont, sciemment ou non, laissés derrière eux ? Comment cerner tout ce qui a déterminé leur action, comment justifier leurs actes – si tant est qu’il faille toujours « justifier » ?
Le roman de Beyrouth, 2005