“« O vaine gloire du génie humain combien peu de temps verdit la cime, si ne surviennent des âges grossiers!”

“O peuple, si tu savais ce que tu peux faire!”

“Et, pendant ce temps-là, John Sartoris dormait parmi les chérubins guerriers au sein de l’inutile et vaine gloire d’on ne savait quel Dieu qu’il n’avait pas dédaigné de reconnaître.”

“Ô combien d’actions, combien d’exploits célèbres
Sont demeurés sans gloire au milieu des ténèbres.”

“Laissons le temps s'écouler, l'auréole se former de plus en plus sur ces collines, les cimes, de plus en plus touffues, murmurer confusément les voix du passé, et l'imagination lointaine embellir un jour, à souhait, les troubles, les déchirements des âmes, en ces Edens de la gloire.”

“quand je vois combien peu de gens lisent L'Iliade d'Homère, je prends plus gaiement mon parti d'être peu lu.
(La conversation à Innsbruck)”

“La force qui tue est une forme sommaire, grossière de la force. Combien plus variée en ses procédés, combien plus surprenante en ses effets, est l'autre force, celle qui ne tue pas; c'est-à-dire celle qui ne tue pas encore.”

“Il se passe bien peu de jours que de nouvelles réflexions ne me confirment combien j'étais dans l'erreur de compter sur le retour du public, même dans un autre âge; puisqu'il est conduit dans ce qui me regarde par des guides qui se renouvellent sans cesse dans les corps qui m'ont pris en aversion.”

“Combien de gars se sont arrêtés de boire comme des trous à l'âge de vingt ans pour empêcher un inconnu de mourir d'une cirrhose à l'âge de quarante?”

“Accepter que tel ou tel être, que nous aimions, soit mort. Accepter que tel et tel, vivants, aient eu leurs faiblesses, leurs bassesses, leurs erreurs, que nous essayons vainement de recourvrir de pieux mensonges, un peu par respect et par pitié pour eux, beaucoup par pitié pour nous-mêmes, et pour la vaine gloire d’avoir aimé seulement la perfection, l’intelligence ou la beauté. Accepter qu’ils soient morts avant leur temps, parce qu’il n’y a pas de temps. Accepter de les oublier, puisque l’oubli fait partie de l’ordre des choses. Accepter de s’en souvenir, puisqu’en secret la mémoire se câche au fond de l’oubli. Accepter même, mais en se promettant de faire mieux la prochaine fois, et à la prochaine rencontre, de les avoir maladroitement ou médiocrement aimés.”