“Je souffre terriblement d'une maladie orpheline pour laquelle il n'existe nul Téléthon. Je suis un insomniaque pervers, c'est-à-dire que, la nuit, je rêve que j'arrive pas à dormir.”
6'00
, 2009
Citations similaires
fr
Le Drame maçonnique. Le Pouvoir occulte contre la France, 1908

Les plus anciennes occurrences de la citation ne donnent pas d'attribution. Par exemple, dans la Revue spirite, en 1887 https://books.google.fr/books?id=wb4aAQAAMAAJ&q=%22On+en+meurt+ou+on+reste+idiot%22 : « On connaît ce dit mémorable ». Puis dans La Médecine nouvelle du 12 mars 1892 http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5521343v/f2.image.r=%22La%20fi%C3%A8vre%20typho%C3%AFde%20est%20une%20maladie%20terrible%22, ce commentaire : « Cette phrase attribuée à bien des personnages, n'est pas aussi grotesque qu'on pourrait le croire. Sauf le dernier membre que les farceurs y ont ajouté, le premier est malheureusement trop souvent vrai. » Le Journal du 25 juillet 1923 http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7608581h/f1.item.r=%22ou%20on%20en%20reste%20idiot%22.zoom l'attribue à Mac Mahon mais indique entre parenthèses et en italique : « apocryphes ». Dans La Revue de Paris de septembre 1936 http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k176862/f581.image.r=%22ou%20on%20en%20reste%20idiot%22 (ce texte sera repris l'année suivante dans La République des Ducs publié chez Grasset), l'historien Daniel Halévy donne ce commentaire : « On lui prêtait des mots simples qui faisaient rire. [...] Tout cela, indéfiniment répété, mettait en joie un peuple irrespectueux. »
Apocryphes

it
Le Désert des Tartares (1945)
Variante: Drogo s’aperçut à quel point les hommes restent toujours séparés l'un de l'autre, malgré l'affection qu'ils peuvent se porter; il s'aperçut que, si quelqu'un souffre, sa douleur lui appartient en propre, nul ne peut l'en décharger si légèrement que ce soit; il s'aperçut que, si quelqu'un souffre, autrui ne souffre pas pour cela, même si son amour est grand, et c'est cela qui fait la solitude de la vie.