“Je voudrais, dit Rousseau à qui son imagination échauffée suggère trop souvent des comparaisons plus neuves que délicates, — je voudrais qu’une jeune Anglaise cultivât avec autant de soin les talents agréables pour plaire au mari qu’elle aura, qu’une jeune Albanaise les cultive pour le harem d’Ispahan.”

L'Éducation des femmes par les femmes, 1885, Jean-Jacques Rousseau

Adopté de Wikiquote. Dernière mise à jour 21 mai 2020. L'histoire
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Octave Gréard 65
pédagogue et universitaire français 1828–1904

Citations similaires

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“Je voudrais, cette nuit, me trouver pour la première fois avec la femme que je désire, par delà les Jardins, vers le Lido, sur une couche flottante,— dit le poète érotique Paris Eglano, un jeune homme blond et imberbe, dont la belle bouche purpurine et vorace faisait contraste avec la délicatesse presque angélique de ses traits.”

A quelque amant néronien caché sous le felze, Venise offrira dans une heure le spectacle d’une ville délirante qui s’incendie.
Stelio sourit en remarquant à quel point ses familiers s’étaient imprégnés de son essence et combien profondément le sceau de son style s’était imprimé sur leurs esprits. Subitement s’offrit à son désir l’image de la Foscarina empoisonnée par l’art, chargée d’expérience voluptueuse, ayant le goût de la maturité et de la corruption dans sa bouche éloquente, ayant l’aridité de la vaine fièvre dans ses mains qui avaient exprimé le suc des fruits fallacieux, gardant les vestiges de cent masques sur ce visage qui avait simulé la fureur des passions mortelles. C’était ainsi que se la représentait son désir ; et il palpitait à la pensée que, tout à l’heure, il la verrait émerger de la foule comme de l’élément dont elle était l’esclave, et qu’il puiserait dans le regard de cette femme l’ivresse nécessaire.
Romans, Le Feu, 1900

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“En amour, les femmes sont toujours un peu incestueuses; elles aiment toujours un peu le mari plus âgé comme un père, le plus jeune comme un fils.”

Arthur Schnitzler (1862–1931) romancier et médecin autrichien

La Transparence impossible, 1967

“Quand je ne serai plus rien, est-ce que je ne serai plus rien? Que je voudrais n'être plus rien quand je ne serai plus rien!”

Antonio Porchia (1885–1968)

Cuando no sea más nada, ¿no seré más nada?¡Cómo quisiera no ser más nada cuando no sea más nada!.
es

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“Le soir. La mer n'a plus de lumières et, comme aux temps anciens, tu voudrais dormir dans la mer.”

Cette citation de Paul Éluard provient d'une revue dirigée par André Breton. Elle figurera plus tard dans son recueil Capitale de la douleur (1926).
Capitale de la douleur, 1926
Variante: Le soir. La mer n'a plus de lumières et, comme aux temps anciens, tu voudrais dormir dans la mer.

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