“S’il existe quelque remède au mal, à quoi bon s’affliger? À quoi bon s’affliger, s’il n’y a rien à faire?”

“A quoi bon perpétuer le présent quand on a vu l'avenir?”

“Puis il y a l'autre fainéant, le fainéant bien malgré lui, qui est rongé intérieurement par un grand désir d'action, qui ne fait rien, parce qu'il est dans l'impossibilité de rien faire, puisqu'il est comme en prison dans quelque chose, parce qu'il n'a pas ce qui lui faudrait pour être productif, parce que la fatalité des circonstances le réduit à ce point; un tel ne sait pas toujours lui-même ce qu'il pourrait faire, mais il sent par instinct : pourtant je suis bon à quelque chose, je me sens une raison d'être! Je sais que je pourrais être un tout autre homme! A quoi donc pourrais-je être utile, à quoi pourrais-je servir? Il y a quelque chose au-dedans de moi, qu'est-ce que c'est donc?”

“Crédule enfant, à quoi bon ces vains efforts pour saisir une fugitive apparence? L'objet de ton désir n'existe pas!… Cette ombre que tu vois, c'est le reflet de ton image.”

“A quoi bon soulever des montagnes quand il est si simple de passer par-dessus?”

“À quoi bon écrire un livre si ce n’est pas un chef-d’œuvre?”

“A quoi bon discuter une proposition semblable, quand la force peut détruire les meilleurs arguments.”

“Et à quoi bon exécuter des projets, puisque le projet est en lui-même une jouissance suffisante?”

“J'aurais pu adhérer au Front National, mais à quoi bon manger de la choucroute avec des cons?”

“N'importe qui étant bon à n'importe quoi, on peut, n'importe quand, le mettre n'importe où.”