“Saint George entouré de gardes à pied et à cheval, est amené devant la statue d'Apollon pour y sacrifier, la dépouille de son armure est prête à être livrée aux bourreaux, dont l'un tient déjà l'épée qui va servir à le décapiter; le Saint est pressé de nouveau par le ministre des faux dieux de leur rendre hommage; mais sans daigner l'écouter, sans être effrayé de ses menaces, il tourne ses bras et ses regards vers le séjour céleste, où la Vierge rayonnante de gloire lui apparaît, ayant à ses côtés les apôtres St. Pierre et St. Paul et les trois vertus théologales, la foi, l'espérance et la charité, qui paraissent intercéder pour le saint; plus bas un ange qui lui apporte la palme et la couronne du martyre.”

Le martyre de St. George, circa 1565

Adopté de Wikiquote. Dernière mise à jour 21 mai 2020. L'histoire

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“Ce n’est pas seulement à l’égalité des couleurs que nous devons rendre hommage; il nous faut venger la représentation nationale outragée dans la personne des trois députés munis des pouvoirs du peuple de Saint-Domingue qui viennent d’être admis.”

Georges Jacques Danton (1759–1794) avocat, homme politique et révolutionnaire français

Sur l'arrivée de trois députés de Saint-Domingue (Blanc-Dufay, Métis-Mills, Noir-Belley) emprisonnés après dénonciation,15 pluviôse an II-3 février 1794.
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“Mon Dieu, je choisis tout.
Je ne veux pas être une sainte à moitié.”

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“Je sens en moi une céleste lassitude. — Lointain et harassant fut mon pèlerinage au saint-tombeau, et pesante, la croix.”

Mais l’onde de cristal, — les sens vulgaires ne la perçoivent pas, — l’onde qui prend sa source au cœur du tertre ténébreux, celui qui l’a goûtée, — celui qui l’a gravi, ce haut lieu au pied duquel vient se briser le flot temporel, celui qui, se dressant sur ces sommets aux frontières du monde, a plongé ses regards dans la patrie nouvelle, dans le domaine de la Nuit, — en vérité, celui-là ne redescend plus aux tumultes du monde, dans la patrie où la lumière habite, en sa perpétuelle agitation.
Là-haut il les dresse, ses tentes, tabernacles de paix, là il porte sa nostalgie et son amour, le regard plongé au-delà, jusqu’à cette heure entre toutes bénie qu’il sera emporté là-bas, dans les eaux de la source ; […]
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“Sans entrer dans des détails comme le traitement différent des "détenteurs d'Écritures" et des "infidèles", il s'adresse à son interlocuteur d'une manière étonnamment abrupte — abrupte au point d'être pour nous inacceptable, qui nous surprend et pose tout simplement la question centrale du rapport entre religion et violence en général. Il dit : «Montre-moi ce que Mahomet a apporté de nouveau et tu ne trouveras que du mauvais et de l'inhumain comme ceci, qu'il a prescrit de répandre par l'épée la foi qu'il prêchait» (3). Après s'être prononcé de manière si peu amène, l'empereur explique minutieusement pourquoi la diffusion de la foi par la violence est contraire à la raison. Elle est contraire à la nature de Dieu et à la nature de l'âme. «Dieu ne prend pas plaisir au sang, dit-il, et ne pas agir selon la raison (συν λογω) est contraire à la nature de Dieu. La foi est un fruit de l'âme, non pas du corps. Celui qui veut conduire quelqu'un vers la foi doit être capable de parler et de penser de façon juste et non pas de recourir à la violence et à la menace…Pour convaincre une âme douée de raison, on n'a pas besoin de son bras, ni d'objets pour frapper, ni d'aucun autre moyen qui menace quelqu'un de mort…»”

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