“J'ai toujours souligné que le travail honnête
Ne déshonore pas, mais qu'il est constructif
Et produit du profit, donc qu'il est nécessaire.
J'accorde au travailleur ma sympathie entière ;
Pris en particulier. Et c'est uniquement
S'il se ligue et prétend avoir son mot à dire
Dans certaines questions dont il ne comprend rien,
Comme sur les profits ou des questions pareilles,
Que je dis : « Camarade, halte-là ! Pas d'erreurs !
Tu es un travailleur, c'est donc que tu travailles,
Si tu fais grève et ne travailles plus, alors
Tu n'es plus un travailleur, mais un individu
Dangereux, et alors je dois passer aux actes. »”

Livre Théâtre complet de Bertolt Brecht/L'Arche 5, La Résistible Ascension d'Arturo Ui, Armand Jacob, 1941, 186
La Résistible Ascension d'Arturo Ui, 1941, Arturo Ui

Adopté de Wikiquote. Dernière mise à jour 3 novembre 2022. L'histoire
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Bertolt Brecht 13
dramaturge, metteur en scène, critique théâtral et poète al… 1898–1956

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“[…] l'expérience personnelle est souvent chère et toujours tardive; il est donc utile de profiter de celle des autres. C'est dans les livres que celle-là se trouve.”

Pierre Choderlos de Laclos (1741–1803) romancier français

Traité sur l'éducation des femmes, 1783, Essai sur l'éducation des femmes

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“[…] Est capitaliste quiconque retire un profit du travail d’autrui.”

Gabriel Terrail (1859–1930) journaliste, écrivain et homme politique français

La France socialiste: notes d'histoire contemporaine

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“A coup de pied au cul ils te déménageront, le travail est là-bas, et encore là-bas, plus loin et encore plus loin, jusqu'au Nicaragua qu'ils te pousseront, à l'aise puisque ceux des pays comme cela, on les pousse bien au cul à l'aise et qu'ils débarquent ici, pas question de parler […], si tu veux travailler, déménage, alors, si on laisse faire : nous, les cons d'ici, on se laisse pousser à coup de pied au cul jusqu'au Nicaragua, et les cons de là-bas, ils se laissent faire et ils débarquent ici, tandis que le travail, lui, il est toujours ailleurs, et jamais tu ne peux dire : c'est chez moi et ciao”

Bernard-Marie Koltès (1948–1989) auteur dramatique

ce qui fait que moi, quand je quitte un endroit, j'ai toujours l'impression de quitter là où c'était davantage chez moi que là où je vais débarquer, et quand on te pousse au cul de nouveau et que tu pars de nouveau, là où tu vas aller, tu seras encore davantage étranger, et ainsi de suite : tu est toujours plus étranger, tu es de moins en moins chez toi, on te pousse toujours plus loin, que tu ne saches pas où tu vas, et quand tu te retournes, vieux, tu regardes derrière toi, c'est toujours, toujours le désert.
Bernard-Marie Koltes, La Nuit juste avant les forêts, Éditions de minuit, 1977.
La nuit juste avant les forêts (1977)

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