“Je pense que Jérusalem est une très bonne affaire. C’est le seul roman que je connaisse qui promet de manière catégorique l’immortalité à ses lecteurs. Il me semble que c’est assez généreux et j’espère qu’ils l’apprécieront.”

“Moi, je veux faire de la musique de la manière dont elle me semble bonne, ou ne pas en faire du tout”

“Je me promets de foutre, en pleine gueule des bourgeois, des romans musclés et pourris dont ils se lécheront les babines.”

“Je pense que ce qui est le plus important dans chaque existence, c'est l'espérance, et ce quels que soient son âge et son parcours. Peu importe à la rigueur la manière d'espérer.”

“J'ai refermé la porte et j'étais dans la salle de séjour quand il m'a gueulé quelque chose, mais j'ai mal entendu. Je me demande si c'était pas « Bonne chance! » J'espère que non. Merde, j'espère bien que non. Je crierais jamais « Bonne chance » à quelqu'un. C'est horrible, quand on y pense.”

“Ils ne pouvaient donc imaginer à quel point la défense d’une marge humaine assez grande et généreuse pour contenir même les géants pachydermes pouvait être la seule cause digne d'une civilisation.”

“J’étais toujours en faveur de l’immortalité. De quelle autre manière pourrions-nous voir ce que sera le monde dans deux cents ans?”

“Hymne
À la très chère, à la très belle
Qui remplit mon cœur de clarté,
À l'ange, À l'idole immortelle,
Salut en l'immortalité!
Elle se répand dans ma vie
Comme un air imprégné de sel,
Et dans mon âme inassouvie
Verse le goût de l'éternel.
Sachet toujours frais qui parfume
L'atmosphère d'un cher réduit,
Encensoir oublié qui fume
En secret à travers la nuit,
Comment, amour incorruptible,
T'exprimer avec vérité?
Grain de musc qui gis, invisible,
Au fond de mon éternité!
À la très bonne, à la très belle
Qui fait ma joie et ma santé,
À l'ange, à l'idole immortelle,
Salut en l'immortalité!”

“J'ai voulu voir de quelle manière je pourrais vous prendre; je vois que je n'ai d'autre moyen que de vous obéir; pardonnez-moi, je vous promets que cela n'arrivera plus.”

“Il semble que la joie de lire soit le reflet de la joie d'écrire comme si le lecteur était le fantôme de l'écrivain.”