“Au loin, dans le hall des pas perdus, les gens se croisaient, filaient, s’arrêtaient, levaient la tête vers les panneaux afficheurs, se remettaient en mouvement vers le quai n° 5 ou n° 8, tiraient leur valise, un chien ou un enfant fatigué, trop tôt sorti du lit, tous, lèvres closes, donnant l’illusion, pris sous cette cloche de verre et de ferraille, d’appartenir à une masse bruyante comme si l’idée même de quantité s’associait à celle de halètement venu d’une peine incommensurable.”
Nouvelles, Cœur anxieux, 2004
Thèmes
illusion , panneau , cloche , chiens , valise , fatigue , hall , chienne , masse , gens , peine , sou , quantité , idée , en-tête , génération , tête , lèvre , vers , chien , prix , venu , lit , quai , ferraille , enfant , enfants , verre , loin , mouvement , sortirNadine Ribault 31
écrivaine française 1964Citations similaires

“Je ne suis venu au monde que pour écrire Une trop bruyante solitude.”
Lettres à Doubenka ('), 1991

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À Eustache du Bellay qui jalousait la confiance apportée par Jean du Bellay, le puissant cardinal et diplomate, à son cousin Joachim. Dans ce texte, Joachim lui répond que c’est le fait qu’il est poète qui lui permet d’acquérir la confiance de son oncle.
Élégies latines (posthume)

La Voie Royale, 1930