“Les souffrances disposent à la dévotion, et presque toutes les jeunes filles, poussées par une tendresse instinctive, inclinent au mysticisme, le côté profond de la religion.”

Pierrette (1840)

Adopté de Wikiquote. Dernière mise à jour 4 juin 2021. L'histoire
Honoré de Balzac photo
Honoré de Balzac 193
romancier, critique littéraire, essayiste, journaliste et é… 1799–1850

Citations similaires

Mikhail Bulgakov photo
Voltaire photo
Loïc Decrauze photo
Voltaire photo
Jean-Christophe Rufin photo

“Les guerres de religion sont toujours une providence pour les criminels. La violence tout à coup devient sainte; pourvu qu’ils sachent mimer la dévotion, au moins en paroles, licence leur est donnée par un Dieu d’accomplir les infamies dont ils ont longtemps rêvé.”

Brazil Red
Rouge Brésil, 2001
Variante: Les guerres sont toujours une providence pour les criminels. La violence tout à coup devient sainte; pourvu qu'ils sachent mimer la dévotion, au moins en paroles, licence leur est donnée par un Dieu d'accomplir les infamies dont ils ont longtemps rêvé.
(Partie IV Sienne, Ch. 3)

Alexandre Dumas photo
Marcel Proust photo

“On se souvient d’une atmosphère parce que des jeunes filles y ont souri.”

À la recherche du temps perdu, La Prisonnière

Abel Bonnard photo

“Il y avait dans le groupe une jeune fille assez brutalement belle, il la remarqua, et comme s'il avait eu un droit nouveau sur toutes les femmes, il fut surpris qu'elle ne l'eût pas regardé.”

Abel Bonnard (1883–1968) homme politique, écrivain, essayiste et poète français

Ouvrages, Le Palais Palmacamini (1914)

Octave Gréard photo

“Envoyez-moi votre fille, écrivait saint Jérôme à Læta; je me charge de l’élever. » « Gardez auprès de vous votre fille, » répond Fénelon à une mère qui lui avait demandé son avis. Le conseil était nouveau. Le couvent était resté la ressource commune, presque la seule ressource d’éducation pour les jeunes filles. Fénelon n’hésite pas à en signaler les dangers. « J’estime fort l’éducation des bons couvents, dit-il en substance, mais je compte encore plus sur les soins d’une bonne mère, quand elle est libre de s’y appliquer. Si un couvent n’est pas régulier, c’est une école de vanité : les jeunes filles n’y entendent parler du monde que comme d’une espèce d’enchantement; il n’est pas de poison plus subtil; mieux vaut le monde lui-même qu’un couvent mondain. Si l’établissement est demeuré fidèle à l’esprit de son institut, l’ignorance absolue du siècle y règne : l’enfant qui en sort pour entrer dans la vie est comme une personne qu’on aurait nourrie dans les ténèbres d’une profonde caverne, et qu’on ferait tout d’un coup passer au grand jour; rien ne peut être plus redoutable pour une imagination vive que cette surprise soudaine. C’est à la mère sage et discrète qu’il convient d’introduire peu à peu la jeune fille dans la société où elle doit vivre, et d’y accoutumer sa vue. Elle seule d’ailleurs peut découvrir dans son esprit et dans son cœur les mouvements qu’il importe de connaître pour la bien diriger.”

Octave Gréard (1828–1904) pédagogue et universitaire français

L'Éducation des femmes par les femmes, 1885, Fénelon

Avec