<p>L’homme qui, dès le commencement, a été longtemps baigné dans la molle atmosphère de la femme, dans l’odeur de ses mains, de son sein, de ses genoux, de sa chevelure, de ses vêtements souples et flottants,</p><p>Dulce balneum suavibus
Unguentatum odoribus,</p><p>y a contracté une délicatesse d’épiderme et une distinction d’accent, une espèce d’androgynéité, sans lesquelles le génie le plus âpre et le plus viril reste, relativement à la perfection dans l’art, un être incomplet.</p>
"Un mangeur d'opium," VII: Chagrins d'enfance http://fr.wikisource.org/wiki/Les_Paradis_artificiels_-_II#VII_CHAGRINS_D.E2.80.99ENFANCE
Les paradis artificiels (1860)