“Les muqarnas ont un caractère à la fois statique et rythmique, ce qui apparaît plus clairement si l’on compare le rapport dôme/soubassement ou sphère/cube avec son modèle cosmique qui n’est autre que le rapport ciel/terre, le ciel étant caractérisé par son mouvement circulaire indéfini et la terre par son immobilité et par sa polarisation en contrastes tels le chaud et le froid, l’humidité et le sec. L’alvéole des muqarnas reliant la coupole à son soubassement quadrangulaire est alors comme une résonance du mouvement céleste dans l’ordre terrestre. Mais l’immobilité de l’élément cube peut également avoir le sens de l’achèvement, de l’état définitif et intemporel du monde, et ce sens convient mieux à l’architecture d’un sanctuaire. Dans ce cas, l’alvéole des muqarnas exprime une coagulation du mouvement cosmique, sa cristallisation dans le pur.”
Art Of Islam: Language And Meaning
Thèmes
état , cas , rapport , sens , caractère , ordre , mouvement , terre , modèle , élément , pluie , ciel , rythme , cristal , froid , contraste , architecture , autre , sphère , achèvement , soubassement , chaud , cube , définitive , dôme , coagulation , circulaire , mieux , résonance , comparateur , avoir , humidité , coupole , sanctuaire , purTitus Burckhardt 26
1908–1984Citations similaires

“Le Ciel est dans les hommes, le Ciel et la Terre.”
Le Nuage pourpre, 1901

There are more things in heaven and earth, Horatio,
Than are dreamt of in your philosophy.
en
The Tragical history of Hamlet, 1603

#1005
Forge, 1987

“Car la [raison] principale sur laquelle on s'appuie pour démontrer que le monde est fini, est le mouvement? Et n'admettrions-nous pas que la réalité de cette révolution quotidienne appartient à la terre, et son apparence seulement au ciel!”
Nam potissimum, quo astruere nituntur mundum esse finitum, est motus. Sive igitur finitus sit mundus, sive infinitus, disputationi physiologorum dimittamus, hoc certum habentes, quod terra verticibus conclusa superficie globosa terminatur. Cur ergo haesitamus adhuc, mobilitatem illi formae suae a natura congruentem concedere, magis quam quod totus labatur mundus, cuius finis ignoratur scirique nequit; neque fateamur ipsius quotidianae revolutionis in caelo apparentiam esse, et in terra veritatem?
De revolutionibus orbium coelestium (1543)