John Ruskin citations
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John Ruskin, né le 8 février 1819 à Bloomsbury en Londres, mort le 20 janvier 1900 à Coniston est un écrivain, poète, peintre et critique d'art britannique.

Fils unique d'une riche famille, il fut éduqué à domicile, avec une insistance particulière sur l'art et la religion. Il poursuivit son éducation en dilettante, en tant qu'auditeur libre à Oxford. Malgré des problèmes de santé, il y obtint son MA en 1843. Surtout, il s'y lia d'amitié avec nombre d'intellectuels.

Il fut publié dès son adolescence. Grâce à la fortune de sa famille, il put consacrer sa vie à l'écriture. Il devint rapidement célèbre dans les années 1840 grâce à son travail de critique Modern Painters où il proposait une nouvelle façon d'appréhender l'art. Il écrivit ensuite The Seven Lamps of Architecture en 1849 et surtout The Stones of Venice en 1853. Il fit aussi passer ses idées par l'enseignement. Il participa à la création de l'University Museum, donna des cours de dessin au Working Men's College, un établissement de formation continue fondé par ses amis socialistes chrétiens. Il en donna aussi dans une école pour jeunes filles et par correspondance. En 1870, il devint le premier titulaire de la chaire Slade à Oxford.

Son mariage avec Effie Gray annulé pour non-consommation continue à alimenter de nos jours des légendes nombreuses et variées, des suppositions. Effie épousa très vite le peintre John Everett Millais, un membre du mouvement préraphaélite dont Ruskin fut le mécène et le soutien après s'être engagé pour Turner.

✵ 8. février 1819 – 20. janvier 1900   •   Autres noms Джон Рескин
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John Ruskin citations célèbres

“Le principe des temps modernes […] consiste d'abord à négliger les édifices, puis à les restaurer. Prenez soin de vos monuments et vous n'aurez nul besoin de les restaurer. Quelques feuilles de plomb placées en temps voulu sur la toiture, le balayage opportun de quelques feuilles mortes et de brindilles de bois obstruant un conduit sauveront de la ruine à la fois murailles et toiture. Veillez avec vigilance sur un vieil édifice, gardez-le de votre mieux et par tous les moyens de toute cause de délabrement. Comptez-en les pierres comme vous le feriez pour les joyaux d'une couronne, mettez-y des gardes comme vous en placeriez aux portes d'une ville assiégée; liez-le par le fer quand il se désagrège; soutenez-le à l'aide de poutres quand il s'affaisse; ne vous préoccupez pas de la laideur du secours que vous lui apportez, mieux vaut une béquille que la perte d'un membre; faites-le avec tendresse, avec respect, avec une vigilance incessante, et encore plus d'une génération naîtra et disparaîtra à l'ombre de ses murs. Sa dernière heure enfin sonnera; mais qu'elle sonne ouvertement et franchement, et qu'aucune substitution déshonorante et mensongère ne le vienne priver des devoirs funèbres du souvenir. […] La conservation des monuments du passé n'est pas une simple question de convenance ou de sentiment. Nous n'avons pas le droit d'y toucher. Ils ne nous appartiennent pas. Ils appartiennent en partie à ceux qui les ont construits, en partie à toutes les générations d'hommes qui viendront après nous.”

Les sept lampes de l'architecture, 1849 (Mercure de France, 1904)

Cette traduction est en attente de révision. Est-ce correct?

John Ruskin: Citations en anglais

“I choose my physician and my clergyman, thus indicating my sense of the quality of their work.” By all means, also, choose your bricklayer; that is the proper reward of the good workman, to be “chosen.”

John Ruskin livre Unto This Last

The natural and right system respecting all labour is, that it should be paid at a fixed rate, but the good workman employed, and the bad workman unemployed. The false, unnatural, and destructive system is when the bad workman is allowed to offer his work at half-price, and either take the place of the good, or force him by his competition to work for an inadequate sum.

Essay I: "The Roots of Honour," section 29
Unto This Last (1860)

“Ask a great money-maker what he wants to do with his money, — he never knows. He doesn't make it to do anything with it. He gets it only that he may get it. "What will you make of what you have got?"”

you ask. "Well, I'll get more," he says. Just as at cricket, you get more runs. There's no use in the runs, but to get more of them than other people is the game. So all that great foul city of London there, — rattling, growling, smoking, stinking, — a ghastly heap of fermenting brickwork, pouring out poison at every pore, — you fancy it is a city of work? Not a street of it! It is a great city of play; very nasty play and very hard play, but still play.

The Crown of Wild Olive, lecture I: Work, sections 23-24 (1866)

“All of one's life is a music, if one touches the notes rightly and in time.”

John Ruskin livre The Ethics of the Dust

Lecture IV: The Crystal Orders, section 35
The Ethics of the Dust (1875)

“To make your children capable of honesty is the beginning of education.”

Letter VIII: Things Written, section 33
Time and Tide (1867)

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