Les jeunes filles se créent souvent de nobles, de ravissantes images, des figures tout idéales, et se forgent des idées chimériques sur les hommes, sur les sentiments, sur le monde; puis elles attribuent innocemment à un caractère les perfections qu'elles ont rêvées, et s'y confient.
Source: A Woman of Thirty (1842), Ch. I: Early Mistakes.
Honoré de Balzac: Quotes about life
Honoré de Balzac was French writer. Explore interesting quotes on life.
The Wild Ass’s Skin (1831), Part II: A Woman Without a Heart
Context: A penniless man who has no ties to bind him is master of himself at any rate, but a luckless wretch who is in love no longer belongs to himself, and may not take his own life. Love makes us almost sacred in our own eyes; it is the life of another that we revere within us; then and so begins for us the cruelest trouble of all.
“Life — is it anything more than a machine to which money imparts the motion?”
La vie n'est-elle pas une machine à laquelle l'argent imprime le mouvement?
p. 26, 1921 édition https://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=uc1.31158007362832;view=1up;seq=63
Gobseck (1830)
Qui ne voudrait pas rester persuadé que ces femmes sont vertueuses?Ne sont-elles pas la fleur du pays?Ne sont-elles pas toutes verdissantes, ravissantes, étourdissantes de beauté, de jeunesse, de vie et d'amour?Croire à leur vertu est une espèce de religion sociale; car elles sont l'ornement du monde et font la gloire de la France.
Part I, Meditation II: Marriage Statistics.
Physiology of Marriage (1829)
“The habits of life form the soul, and the soul forms the physical presence.”
La vie habituelle fait l'âme, et l'âme fait la physionomie.
Source: The Vicar of Tours (1832), Ch. II
La maternité comporte une suite de poésies douces ou terribles. Pas une heure qui n’ait ses joies et ses craintes.
Part I, ch. XLV.
Letters of Two Brides (1841-1842)
L'amour abstrait ne suffit pas à un homme pauvre et grand, il en veut tous les dévouements... La véritable épouse en cœur, en chair et en os, se laisse traîner là où va celui en qui réside sa vie, sa force, sa gloire, son bonheur.
The Wild Ass’s Skin (1831), Part II: A Woman Without a Heart
Il y a deux musiques: une petite, mesquine, de second ordre, partout semblable à elle-même, qui repose sur une centaine de phrases que chaque musicien s'approprie, et qui constitue un bavardage plus ou moins agréable avec lequel vivent la plupart des compositeurs.
Massimilla Doni http://fr.wikisource.org/wiki/Massimilla_Doni (1839), translated by Clara Bell and James Waring
Les vieilles filles n'ayant pas fait plier leur caractère et leur vie à une autre vie ni à d'autres caractères, comme l'exige la destinée de la femme, ont, pour la plupart, la manie de vouloir tout faire plier autour d'elles.
Source: The Vicar of Tours (1832), Ch. I.
Pour juger un homme, au moins faut-il être dans le secret de sa pensée, de ses malheurs, de ses émotions; ne vouloir connaître de sa vie que les événements matériels, c'est faire de la chronologie, l'histoire des sots!
The Wild Ass’s Skin (1831), Part II: A Woman Without a Heart
D'ailleurs, le suicide régnait alors à Paris; ne doit-il pas être le dernier mot des sociétés incrédules?
Source: A Daughter of Eve (1839), Ch. 7: Suicide.
La vie d'un homme occupé à manger sa fortune devient souvent une spéculation; il place ses capitaux en amis, en plaisirs, en protecteurs, en connaissances.
The Wild Ass’s Skin (1831), Part II: A Woman Without a Heart
Ah! combien de choses un enfant apprend à sa mère. Il y a tant de promesses faites entre nous et la vertu dans cette protection incessante due à un être faible, que la femme n’est dans sa véritable sphère que quand elle est mère; elle déploie alors seulement ses forces, elle pratique les devoirs de sa vie, elle en a tous les bonheurs et tous les plaisirs.
Part I, ch. XXXI.
Letters of Two Brides (1841-1842)
Source: Seraphita (1835), Ch. 3: Seraphita - Seraphitus.
et Misères des courtisanes (The Splendors and Miseries of Courtesans) (1837-1847), part IV. La dernière Incarnation de Vautrin (The Last Incarnation of Vautrin) https://books.google.ca/books?id=ajtOAAAAcAAJ&pg=PA1&dq=Splendeurs+et+Mis%C3%A8res+des+Coutisanes+Sc%C3%A8nes+de+la+Vie+parisienne&hl=en&sa=X&ved=2ahUKEwiq69XJuJTvAhXrMlkFHcxvDVgQ6AEwCHoECAEQAg#v=onepage&f=falseSplendeurs, "Le Préau de la Conciergerie" ("The Courtyard of the Conciergerie") (chapter title).
Original: (fr) Le crime et la folie ont quelque similitude. Voir les prisonniers de la Conciergerie au préau, ou voir des fous dans le jardin d'une maison de santé, c'est une même chose. Les uns et les autres se promènent en s'évitant, se jettent des regards au moins siguliers, atroces, selon leurs pensées du moment, jamais gais ni sérieux ; car ils se connaissent ou ils se craignent. L'attente d'une condamnation, les remords, les anxiétés donnent aux promeneurs du préau l'air inquiet et hagard des fous. Les criminels consommés ont seuls une assurance qui ressemble à la tranquillité d'une vie honnête, à la sincérité d'une conscience pure.