
Pourtant il me semble que, n'eussé-je connu ni Dostoïevski, ni Nietzsche, ni Freud, ni X. ou Z., j'aurais pensé tout de même, et que j'ai trouvé chez eux plutôt une autorisation qu'un éveil. Surtout ils m'ont appris à ne plus douter de moi-même, à ne pas avoir peur de ma pensée et à me laisser mener par elle, puisqu'aussi bien je les y retrouvais.
“Characters,” p. 306
Pretexts: Reflections on Literature and Morality (1964)