Citations sur préface

Une collection de citations sur le thème de préface, tout, politique, seconde.

Citations sur préface

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“Citizen Kane d'Orson Welles est au cinéma ce qu'est au théâtre la préface de Cromwell.”

Orson Welles (1915–1985) réalisateur, acteur, producteur et scénariste américain

Claude Briac, journaliste
À propos d'Orson Welles

“Tout, chez toi [BHL], est imaginaire. Le supposé ex-gauchiste, première hypostase, ce personnage de révolutionnaire d’opérette que tu t’es inventé rétrospectivement de toutes pièces, comme faire-valoir de ton reniement, même toi tu sembles douter qu’il ait jamais existé. « Ce fameux « émoi de Mai », auquel la légende veut que j’ai participé depuis ma chambre, entre un transistor et une carte d’état-major » (légende et état-major par toi inventé), écris-tu en préface à la réédition des Indes rouges. Et encore : « il y a beaucoup de faux, certes, dans la légende. Mais il y a un peu de vrai aussi. Et la vérité c’est que je n’ai pas été, en effet, un acteur majeur du mouvement… » Très curieux, ce vague, cette incertitude sur soi-même. Dites-moi ce que j’ai vécu, demandes-tu, car tu ne sembles pas le savoir toi-même. Brummell, devant les lacs italiens, demandait à son valet de chambre : « Est-ce ce paysage que j’aime? ». Ta seconde hypostase est aussi incertaine, falote. Le néo-philosophe concocté sous Giscard pour rallier la droite s’est retrouvé socialo sous Mitterrand. La troisième, l’artiste insondable au regard hanté, le Radiguet trop vieux, le romancier truqueur, a la même indécision, la même artificialité. Comme si tu avais, au lieu d’une biographie, un fantôme de biographie, fait de morceaux empruntés, de clichés volés à trois vies différentes et célèbres du passé.”

Guy Hocquenghem (1946–1988) écrivain français

Lettre ouverte à ceux qui sont passés du col Mao au Rotary, 1986

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“Voici quelques types de réactions anormales : mourir de faim face à l'abondance; rester exposé au froid, à la pluie et à la neige, en présence de charbon, de matériel de construction et de place pour bâtir; croire qu'une puissance divine à longue barbe blanche régit toutes choses et que l'on est à la merci de cette puissance pour le bien comme pour le mal; massacrer d'innocentes personnes avec enthousiasme, et croire que l'on doit conquérir une région dont on n'avait jamais entendu parler auparavant; marcher en haillons et se considérer en même temps comme le représentant de la "grandeur de la nation"; oublier ce qu'un politicien avait promis avant de devenir chef de l'Etat; déléguer à quelque individu que ce soit, fussent-ils hommes d'Etat, un pouvoir quasi absolu sur sa propre vie et son propre destin; être incapable de comprendre que les soi-disant grands timoniers de l'Etat doivent eux aussi dormir, manger, répondre à l'appel de la nature, qu'eux aussi sont gouvernés par des pulsions affectives inconscientes et incontrôlables, et souffrent de dérangements sexuels comme tout autre mortel; considérer comme évident qu'il faut battre les enfants dans l'intérêt de la "culture"; refuser aux adolescents, qui sont dans la fleur de l'âge, le bonheur de l'union sexuelle; et l'on peut multiplier les exemples à l'infini. (p. 29-30, Préface de la deuxième édition)”

The Sexual Revolution: Toward a Self-governing Character Structure

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“L’art comme idéologie La « justification esthétique du monde » L’art contre la science et contre la morale Le classicisme Entre bien et mal « L’éternel absent » L’existence L’esprit « Regardez la mère, regardez l’enfant » La politique, l’art, la religion « Tous sont idolâtres et mécontents de l’être » Un philosophe et un maître « Noblesse oblige » Un spiritualisme laïque Moralisme et volontarisme « Tout seul, universellement » Les vertus Le bonheur L’action Le philosophe contre les pouvoirs La société, la famille, l’enfance Bourgeois et prolétaires Le sommeil, la peur Le droit et la force : « Tout pouvoir est militaire » La contradiction : « l’ordre est terrifiant » et nécessaire L’individu et le groupe : « Léviathan est sot » Individualisme contre totalitarisme L’humanisme : « L’homme est un dieu pour l’homme » L’égoïsme et le marché Les passions et la guerre La République, la démocratie, la gauche Obéir sans adorer Résister « Se priver du bonheur de l’union sacrée » « Il court-circuite l’enthousiasme » Le Dieu et l’idole Spinoza, philosophe du plaisir et de la joie Du monisme au dualisme Refus du matérialisme et du Dieu-Objet Refus du fatalisme « L’existence n’est pas Dieu » Désespoir ou idolâtrie ? Simone Weil et Spinoza Le nécessaire et le Bien Une idolâtrie de la nature Humanisme ou décréation L’absurde dans Le Mythe de Sisyphe L’absurde Une pensée délivrée de l’espoir Le refus du suicide Révolte et sagesse De l’absurde à l’amour L’Orientation philosophique de Marcel Conche PRÉFACE Un cheminement philosophique Le mal absolu De l’athéisme au tragique Une philosophie du devenir et de l’apparence Contre la sophistique La vie comme affirmation de la différence”

André Comte-Sponville (1952) philosophe français

Du tragique au matérialisme (et retour): Vingt-six études sur Montaigne, Pascal, Spinoza, Nietzsche et quelques autres

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