“Les hommes sont comme les marrons qu’on nous vend dans la rue : quand on les achète, ils sont tout brûlants et ils sentent bon, puis dès qu’on les sort de leur écorce ils refroidissent tout de suite et on s’aperçoit qu’ils sont presque tous gâtés à l’intérieur.” Carlos Ruiz Zafón livre Le Prisonnier du ciel Le Prisonnier du ciel, 2012
“Et vous croyez, jeune homme, que je pourrai respirer là-dedans?” Carlos Ruiz Zafón livre Le Prisonnier du ciel Le Prisonnier du ciel, 2012
“Je ne suis d’aucun bord, répliqua Fermín. Pour moi, les drapeaux sont des chiffons de couleur qui sentent le renfermé, et il me suffit de voir quelqu’un se draper dedans et se remplir la bouche d’hymnes pour que ça me donne la colique. J’ai toujours pensé que pour s’attacher si fort à un troupeau, il faut avoir quelque chose du mouton.” Carlos Ruiz Zafón livre Le Prisonnier du ciel Le Prisonnier du ciel, 2012
“C’est un fait scientifiquement prouvé que tout bébé de quelques mois sait déceler, avec un infaillible instinct, le moment exact du petit matin où ses parents ont réussi à trouver le sommeil pour se mettre à pleurer et leur éviter ainsi de dormir plus de trente minutes d’affilée.” Carlos Ruiz Zafón livre Le Prisonnier du ciel Le Prisonnier du ciel, 2012