“Il ne devinait que trop bien à quoi ressemblaient les journées de la malheureuse. Après dix heures d’un service harassant, elle rentrait chez elle à l’aube, levait les enfants, préparait leur petit déjeuner et les emmenait à l’école. Puis elle s’effondrait sur son lit, parfois sans même se changer, et dormait jusqu’à 2 ou 3 heures de l’après-midi. S’ensuivait alors une litanie de corvées : aller chercher les enfants, les conduire à leurs activités, superviser leurs devoirs, faire le ménage, lancer des machines, accueillir Edgar, préparer le dîner… et recommencer. Le samedi, elle faisait les courses pour la semaine, appelait sa mère, payait des factures et éclusait le linge en retard. Le dimanche, elle déjeunait chez sa cousine après la messe puis feuilletait un magazine pendant qu’Edgar regardait le foot sur la chaîne hispanique en sirotant une Corona. Bref, elle vivait le rêve américain.”
Ada, 2016
Thèmes
mère , changement , enfants , école , rêves , enfant , semaine , heure , américain , service , course , magazine , rêve , activité , l'après-midi , lit , bien-être , machine , dîner , foot , devoir , déjeuner , retard , chaîne , courses , ménage , cousin , lancement , facture , dimanche , aube , messe , [2] , faire , samedi , journée , lingerie , bref , dixième , pendant , malheureux , aller , petit déjeunerAntoine Bello 61
écrivain franco-américain 1970Citations similaires

“Alors seulement Abraham le scribe se levait, heureux comme après une prière.”
La Mémoire d'Abraham (1983)

Traité sur l'éducation des femmes, 1783, Des femmes et de leur éducation

Extrait d’une déclaration de l'Abbé Pierre à la Sorbonne le 10 janvier 1989 sur la Marseillaise