“Un autre malade, d'une quinzaine d'années, était soumis au traitement par les images, qui se décomposait comme suit : à chaque éveil, séance dite de compensation, au cours de laquelle l'enfant était autorisé à faire valoir ses droits de la nuit, dans la limite du possible bien entendu, mais ce domaine était étendu par tous les moyens, en passant par les supercheries les plus grossières. On obtenait ainsi un état d'émotivité extrêmement précieux, propre au découragement brusque qui permettait de passer au temps suivant, dès que par exemple on apportait au demandeur des sangsue en guise du verre d'eau dont il déclarait avoir besoin.”

Poisson soluble, 1924

Adopté de Wikiquote. Dernière mise à jour 21 mai 2020. L'histoire

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“Clint Eastwood suggère que le temps accordé aux présentations, telles que celle qui a été faite au cours de cette séance par le Public Broadcasting Service, devrait être limité. La présidente et les autres membres du conseil sont d'accord.”

Clint Eastwood (1930) acteur et réalisateur américain

Durant la réunion du National Council of the Arts du [16, mai, 1976] .
Durant la réunion du National Council of the Arts

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“Le pivot des années à venir, je pense que ce sera l'UDC, avec laquelle la droite non UDC devrait travailler dans un maximum de secteurs possible.”

Pascal Décaillet (1958) journaliste, animateur et producteur de radio et télévision suisse

Sur la politique suisse

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“D'une autre part, j'ai souvent entendu en France des hommes que je respecte, mais que je n'approuve pas, trouver mauvais qu'on brûlât les moissons, qu'on vidât les silos et enfin qu'on s'emparât des hommes sans armes, des femmes et des enfants. Ce sont là, suivant moi, des nécessités fâcheuses, mais auxquelles tout peuple qui voudra faire la guerre aux Arabes sera obligé de se soumettre. Et, s'il faut dire ma pensée, ces actes ne me révoltent pas plus ni même autant que plusieurs autres que le droit de la guerre autorise évidemment et qui ont lieu dans toutes les guerres d'Europe. En quoi est-il plus
odieux de brûler les moissons et de faire prisonniers les femmes et les enfants que de bombarder la population inoffensive d'une ville assiégée ou que de s'emparer en mer des vaisseaux marchands appartenant aux sujets d'une puissance ennemie ? L'un est, à mon avis, beaucoup plus dur et moins justifiable que l'autre. Si en Europe on ne brûle pas les moissons, c'est qu'en général on fait la guerre à des gouvernements et non à des peuples.[...] Le second moyen en importance, après l'interdiction du commerce, est le ravage du pays. Je crois que le droit de la guerre nous autorise à ravager le pays et que nous devons le
faire soit en détruisant les moissons à l'époque de la récolte, soit dans tous les temps en faisant de ces incursions rapides qu'on nomme razzias et qui ont pour objet de s'emparer des hommes ou des troupeaux.”

Alexis de Tocqueville (1805–1859) philosophe politique, homme politique, historien, précurseur de la sociologie et écrivain français

Œuvres complètes, La condamnation de la colonisation en Algérie

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