Parmy quelques vnes des plantes & des beſtes, nature a fait d’elle meſme cette diſtinction, que d’vne meſme eſpece aucunes ſont franches & domeſtiques, autres agreſtes & ſauuages : qualitez, qu’elles retiennent infailliblement de leur generation : ſi que les ſauuages n’engendrent point les domeſtiques, ni au contraire. Auſſi eſt-ce naturellement, que les plantes & beſtes retiennent la qualité de leur ſemence, pour ce que leur ame vegetatiue ou ſenſitiue procede abſolument a poteſtate materiæ, diſent les Philoſophes. Mais l’ame raiſonable des hommes, venant immediatement de Dieu, qui la crée expres lors qu’il l’enuoye au corps humain, n’ha point de participation naturelle aux qualitez de la ſemence generatiue du corps, oú elle eſt colloquée.
fr1835
Traité des ordres et simples dignitez
“Comme les Yahoos croisés par Gulliver au pays des Houyhnhnms, les hommes de l’outre-modernité ne se servent de leur raison que pour accroître et multiplier leurs perversions. A l’exclusif service du vice la dialectique subit d’inédites contorsions dès lors qu’il s’agit de lui faire justifier une infamie. Les bêtes sauvages ont plus de bonheur que ceux qui, parmi les hommes, sont victimes de l’erreur : elles se repaissent d’ignorance, mais du moins elles ne contrefont pas la vérité. Le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable, mais s’il advient, comme souvent, qu’il le soit, l’opinion préférera le faux même suprêmement invraisemblable.”
La Vérité captive
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Psychologie des Foules
Let no man write my epitaph; for as no man who knows my motives dare now vindicate them, let not prejudice or ignorance asperse them. Let them and me rest in obscurity and peace, and my name remain uninscribed, until other times and other men can do justice to my character. When my country takes her place among the nations of the earth, then, and not till then, let my epitaph be written.
<div>Phrases prononcées par le prévenu à l'issue de son procès, juste avant le prononcé de la sentence de pendaison jusqu'à ce que mort s'ensuive, sentence exécutée le lendemain.</div><div style="margin-top: 0.5em">Ces phrases ont été retenues par la postérité comme le point d'orgue d'un long discours au cours duquel Robert Emmet fut interrompu à huit reprises par le juge John Toler (1745-1831), premier comte de Norbury, auquel le <span lang="en" xml:lang="en">Courts Service of Ireland</span>, sur son site Web, associe le surnom de <span lang="en" xml:lang="en">The "Hanging Judge"</span>, c'est-à-dire « le juge pendeur ».<div style="margin-top: 0.5em">Le mot <span lang="en" xml:lang="en">dock</span> désigne, en anglais, outre ses significations liées aux activités portuaires, le banc des accusés dans la salle d'audience d'une enceinte de justice.</div><div style="margin-top: 0.5em">L'article Robert Emmet, sur la Wikipédia en anglais, rapporte l'existence d'une version alternative des trois phrases concluant le discours du dock. Selon Charles Phillips, dans son ouvrage <span lang="en" xml:lang="en">Recollections of Curran and Some of His Contemporaries</span>, publié en 1818, la teneur des propos de Robert Emmet aurait été la suivante :</div><div style="margin: 0.5em 0 0.5em 2em"><span lang="en" xml:lang="en">I am here ready to die. I am not allowed to vindicate my character; no man shall dare to vindicate my character; and when I am prevented from vindicating myself, let no man dare to calumniate me. Let my character and my motives repose in obscurity and peace, till other times and other men can do them justice. Then shall my character be vindicated; then may my epitaph be written.</span></div>
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Discours du dock