“En devisant ainsi, les deux enfants étaient arrivés à une partie de l'étang obstruée par une masse de roseaux et d'autres plantes aquatiques. Guermann écarta avec précaution une touffe de joncs dont les soyeuses aigrettes semblaient des flocons de neige oubliés par l'hiver au sein de cette luxuriante verdure; et Nélida poussa un cri de joie en apercevant le nid de sarcelles, où reposaient, doucement échauffés par un rayon de soleil, huit ou dix petits œufs d'un fauve verdâtre, polis et luisants, charmants à voir.”
Nélida, Marie d'Agoult, Calmann-Lévy, 2010, 1866, 41, Première partie, 978-2-7021-4127-4
Roman, Nélida, 1866
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“Quelle flamme pourrait égaler le rayon de soleil d’un jour d’hiver?”

Les Misérables
Variante: Vous rappelez-vous notre douce vie,
Lorsque nous étions si jeunes tous deux,
Et que nous n'avions au coeur d'autre envie
Que d'être bien mis et d'être amoureux!
Lorsqu'en ajoutant votre âge à mon âge,
Nous ne comptions pas à deux quarante ans,
Et que, dans notre humble et petit ménage,
Tout, même l'hiver, nous était printemps!