“Un jour prochain, on évaluera peut-être le développement humain, culturel et social des nations à travers la mixité de leurs populations. Tout le monde l'affirme haut et fort : le métissage est l'avenir de l'humanité.” Gaston Kelman (1953) écrivain français La France, pays de race blanche... vraiment ? - Adresse à Nadine Morano, 2016
“Tous les autres peuples ont commis des crimes, les Juifs sont les seuls qui s'en soient vantés. Ils sont tous nés avec la rage du fanatisme dans le cœur, comme les Bretons et les Germains naissent avec des cheveux blonds. Je ne serais point étonné que cette nation ne fût un jour funeste au genre humain.” Voltaire (1694–1778) écrivain et philosophe français
“Quand nous espérons pour les autres, nous sommes invariablement déçus. Nos rêves n'ont juridiction que sur nous-mêmes.” Brian Aldiss (1925–2017) écrivain britannique Barbe-grise, 1964
“Dans tous les pays, dans toutes les races, le progrès ne s’effectue, ne se réalise, ne devient tangible que lorsque les couches sociales inférieures, qui forment toujours la majorité, tendent à monter, en intelligence, en puissance, en dignité et en bien-être. Là où la politique, dite éclairée, ne consisterait qu’à perpétuer l’infériorité de ces couches, formant l’assise même de la nation, en exploitant leur ignorance, il n’y a point de progrès possible.” Anténor Firmin (1850–1911) homme politique et intellectuel haïtien
“Là est la différence entre toi et moi. Le monde où tu vis est éclairé par tous les côtés par ta présence en son centre; mais moi il faut que je frotte chaque fois une allumette pour que l'humanité voie ma figure.” Karen Blixen (1885–1962) la ferme africaine, femme de lettres danoise Saison à Copenhague
“L'œuvre civilisatrice qui consiste à relever l'indigène, à lui tendre la main, à le civiliser, c'est l'œuvre quotidienne d'une grande nation.” Jules Ferry (1832–1893) politicien français Discours au Sénat le [6, mars, 1891] . Discours
“Peut-être est-ce un stratagème psychologique inconscient pour assumer ces incertitudes, mais je n'ai plus peur ni de vivre ni de mourrir. J'ai complètement intégré l'hypothèse du naufrage et de l'éradication humaine, tout comme celle d'un miraculeux sursaut de l'humanité qui déciderait d'une mobilisation de toutes les nations pour sauver le vaisseau commun. Quelle que soit l'issue, j'aurai tenté d'être aussi cohérent que possible. J'aurai reconnu et souscrit à cette sorte d'intelligence universelle qui nous invite sans cesse à l'intelligence. Et si les générations futures, mises en difficulté par nos outrances, nous font un procès, je souhaite ne pas être accusé d'avoir su et de n'avoir rien fait…” Pierre Rabhi (1938) essayiste, agriculteur biologiste, romancier et poète français Graines de possibles, regards croisés sur l'écologie
“Cette nation, considérée ainsi comme l'asile du monde, est bien plus qu'une nation; c'est la fraternité vivante. […] Le jour où, se souvenant qu'elle fut et doit être le salut du genre humain, la France s'entourera de ses enfants et leur enseignera la France, comme foi et comme religion, elle se retrouvera vivante, et solide comme le globe. […] C'est le seul [pays] qui ait droit de s'enseigner ainsi lui-même, parce qu'il est celui qui a le plus confondu son intérêt et sa destinée avec ceux de l'humanité. C'est le seul qui puisse le faire, parce que sa grande légende nationale, et pourtant humaine, est la seule complète et la mieux suivie de toutes, celle qui, par son enchaînement historique, répond le mieux aux exigences de la raison. […] La légende nationale de France est une traînée de lumière immense, non interrompue, véritable voie lactée sur laquelle le monde eut toujours les yeux. L'Allemagne et l'Angleterre, comme race, comme langue et comme instinct, sont étrangères à la grande tradition du monde, romano-chrétienne et démocratique.” Jules Michelet (1798–1874) historien français Le Peuple, 1845
“Qu'il [l'enfant] sache, tout d'abord, que Dieu lui a fait la grâce d'avoir cette patrie, qui promulgua, écrivit de son sang, la loi de l'équité divine, de la fraternité, que le dieu des nations a parlé par la France. La patrie d'abord comme dogme et principe. Puis, la patrie comme légende.” Jules Michelet (1798–1874) historien français Le Peuple, 1845
“Les nations de l’Europe divisées, occupées pendant des siècles à se déchirer, après avoir vieilli dans la barbarie, n’ont été éclairées que par l’invasion des Maures, et par l’arrivée des Grecs échappés à la prise de Constantinople.” Jean Sylvain Bailly (1736–1793) mathématicien, astronome, littérateur, homme politique et maire de Paris