“Je n'oublierai jamais le moment où, pour la première fois, j'ai senti et compris la tragédie de la colonisation. […] Depuis ce jour, j'ai honte de mon pays. Depuis ce jour, je ne peux pas rencontrer un Indochinois, un Algérien, un Marocain, sans avoir envie de lui demander pardon. Pardon pour toutes les douleurs, toutes les humiliations qu'on lui a fait souffrir, qu'on a fait souffrir à leur peuple. Car leur oppresseur, c'est l'État français, il le fait au nom de tous les Français, donc aussi, pour une petite part, en mon nom. C'est pourquoi, en présence de ceux que l'État français opprime, je ne peux pas ne pas rougir, je ne peux pas ne pas sentir que j'ai des fautes à racheter.”
Écrits historiques et politiques
Thèmes
pardon , faute , pays , douleur , foi , peuple , jour , état , fait , partie , nom , tragédie , demande , présence , part , colonne , français , honte , colonie , rencontres , car , marocain , pourquoi , sentier , envers , tout , moment , première , peu , algérien , humiliation , avoirSimone Weil 77
philosophe française 1909–1943Citations similaires
Mon pays la France, 1963
Arrêtons d'avoir peur, 2016

Sur la dignité de la Convention et son attitude vis-à -vis d'une réclamation tardive de la Commune, 19 mars 1794-29 ventôse an II
Discours

Ne devrait-on pas dire plutôt, 'se glorifier de'? »
"You'll never be wanted," he said, and thrust at me a smaller piece of paper. This described me as being incapable of being graded in grades A, B, etc., because I suffered from sexual perversion. When the story of my disgrace became one of the contemporary fables of Chelsea, a certain Miss Marshall said, "I don't much care for the expression 'suffering from.' Shouldn't it be 'glorying in'?"
en
The Naked Civil Servant (Fonctionnaire du nu)