“Bibliographie et filmographie sont là pour témoigner combien Byron a constamment été — et reste donc — une valeur sûre de la production d'ouvrages et de documents audiovisuels au niveau planétaire. Mais, à force de s'intéresser à tel épisode italien ou à tel aspect de l'histoire gréco-turque, de sublimer le don Juan, de magnifier le héros de la liberté ou de sataniser le poète de "Childe Harold", à force donc de "romaniser" à l'envi Byron, ces cinq lettres censées faire du chiffre, on a fini par en oublier un aspect essentiel : la racine éminemment écossaise du personnage. (…) C'est a priori, mais a priori seulement que Byron paraît anglais. En réalité, ce poète est écossais. Le distinguo ne relève pas du tout — tant s'en faut — de la nuance.”