“Après… il n'y a pas d'après. J'avance, je fends de grandes roches d'années, masses de lumière compacte, je descends des galeries de mines de sable, je perce des couloirs qui se referment comme des lèvres de granit. Et je retourne à la plaine, la plaine où il est toujours midi, où un soleil identique tombe fixement sur un paysage figé. Et n'en finissent pas de tomber les douze heures, ni de bourdonner les mouches ni de s'étoiler en éclats cette minute qui ne passe pas, qui seulement brûle et ne passe pas.”
Poésie, Liberté sur parole, 1929
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Dernière mise à jour 21 mai 2020.
L'histoire
Thèmes
lumière , soleil , année , heure , minute , étoile , passé , roche , l'après-midi , grand , mine , avance , masse , lèvre , sable , passe , tombe , paysage , galerie , couloir , identique , éclat , ni~ , percement , douze , plaine , granit , bourdonnement , seul , mouche , retournementOctavio Paz 87
poète, essayiste et diplomate mexicain 1914–1998Citations similaires

“Le soleil ni la mort ne se peuvent regarder fixement.”
Reflections; or Sentences and Moral Maxims (1665–1678)