“Après… il n'y a pas d'après. J'avance, je fends de grandes roches d'années, masses de lumière compacte, je descends des galeries de mines de sable, je perce des couloirs qui se referment comme des lèvres de granit. Et je retourne à la plaine, la plaine où il est toujours midi, où un soleil identique tombe fixement sur un paysage figé. Et n'en finissent pas de tomber les douze heures, ni de bourdonner les mouches ni de s'étoiler en éclats cette minute qui ne passe pas, qui seulement brûle et ne passe pas.”

—  Octavio Paz

Poésie, Liberté sur parole, 1929

Adopté de Wikiquote. Dernière mise à jour 21 mai 2020. L'histoire
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Octavio Paz 87
poète, essayiste et diplomate mexicain 1914–1998

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