“Depuis le temps que les révolutions sont trahis et que les révolutionnaires sont tout de même heureux de les faire, on ne peut en rester à compter des points sur le bord de la route en faisant des pronostics sur le nombre d’accidents possibles. (…) À un jeune officier qui parle français(…) je confie mon inquiétude(…) j’ai vu trop de guerres, trop de révolutions; trop de lendemains de fête.”

—  Jean Daniel

L’Ère des ruptures, 1979

Adopté de Wikiquote. Dernière mise à jour 21 mai 2020. L'histoire

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“On ne saurait trop le répéter, ce ne sont point les hommes qui mènent la révolution, c'est la révolution qui emploie les hommes.”

Joseph de Maistre (1753–1821) philosophe, écrivain, juriste et diplomate savoyard

Considérations sur la France, 1796

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“Les révolutions sont moins un accident des armes qu'un accident des lois.”

Louis Antoine de Saint-Just (1767–1794) homme politique français

Écrits théoriques, L'esprit de la Révolution et de la constitution de France, 1791

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“Quiconque pardonne trop souvent punit presque inutilement le reste du temps.”

Louis XIV (1638–1715) roi de France et de Navarre de 1643 à 1715

Mémoires pour l’instruction du Dauphin, Volume 2

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“L'homme n'aime que trop à s'imaginer au centre de l'univers, ne faisant pas partie du reste de la nature, mais s'opposant à elle comme un être d'essence différente et supérieure.”

Konrad Lorenz (1903–1989) biologiste et zoologiste autrichien

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L'agression : une histoire naturelle du mal, 1969

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“Trop de théoriciens n'ont que trop tendance à ne pas tenir compte des faits qui viennent contredire leurs convictions.”

Maurice Allais (1911–2010) économiste français

L'Anisotropie de l'Espace

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“Il y a là de quoi confondre tous ceux qui persistent à nous demander des comptes, incriminant la route à leur gré trop aventureuses que nous prétendons suivre. Ils disent – que ne disent-ils pas!”

que le monde n'a plus aucune curiosité à donner du côté où nous sommes, ils soutiennent impudemment qu'il vient de muer comme la voix d'un jeune garçon, ils nous objectent lugubrement que le temps des contes est fini. Fini pour eux ! Si je veux que le monde change, si même j'entends consacrer à son changement tel qu'il est conçu socialement une partie de ma vie, ce n'est pas dans le vain espoir de revenir à l'époque de ces contes mais bien dans celui d'aider à atteindre l'époque où ils ne seront plus seulement des contes.
Récit, L'Amour fou, 1937

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