“Le monde politique est peuplé d'individus qui voudraient être aimés mais qui ne parviennent pas à s'aimer eux-mêmes. Tu en es la caricature, c'est pour cela que tu es leur chef. Si demain le pouvoir t'échappait, tu perdrais l'amour des autres ou l'illusion que tu en as et tu devrais te confronter au désamour de toi-même. tu n'y résisterais pas. Moi, je ne t'aime pas, mais notre relation me distrait.”

—  Marc Dugain

Quinquennat, 2015

Adopté de Wikiquote. Dernière mise à jour 21 mai 2020. L'histoire
Marc Dugain photo
Marc Dugain 14
écrivain français 1957

Citations similaires

Hannah Arendt photo

“Je n'ai jamais aimé un peuple. Pourquoi devrais-je aimer les juifs? Je n'aime que mes amis, c'est tout! C'est le seul et unique amour dont je suis capable.”

Hannah Arendt (1906–1975) philosophe américaine d'origine allemande

Hannah Arendt (film), 2013

Marcel Proust photo
Friedrich Nietzsche photo
Jean-Jacques Rousseau photo
Amélie Nothomb photo
Stendhal photo
Benjamin Constant photo
Augustin d'Hippone photo

“J'appelle charité, l'amour de ce qui n'est pas inférieur à celui qui aime [littéralement : lorsque les choses qui sont aimées ne doivent pas être tenues pour négligeables en comparaison de celui qui aime], c'est-à-dire ce qui est éternel, et qu'on peut aimer éternellement. Dieu donc et l'âme qui aime Dieu [littéralement : Dieu, donc et l'âme, lorsqu'ils sont aimés], voilà la charité dans son état le plus pur et le plus parfait, s'il ne s'y mêle point d'autre amour [littéralement : si rien d'autre n'est aimé]; on l'appelle aussi la dilection. Mais lorsque Dieu est plus aimé que l'âme, au point que l'homme aime mieux être à Dieu qu'à lui-même, c'est alors qu'il est dans la voie du souverain bien pour son âme, et conséquemment pour son corps; puisque nous n'avons plus aucun souci de satisfaire aucun désir, prenant les choses à tout hasard et comme elles se présentent. Or, le poison de la charité, c'est le désir d'acquérir ou de conserver les biens temporels. Son aliment, c'est la diminution de la cupidité; sa perfection, l'extinction de la cupidité. Le signe de son progrès, c'est de craindre peu; le signe de sa perfection, c'est de ne rien craindre, « car la cupidité est la racine de tous les maux, comme la parfaite dilection chasse toute crainte; »”

Augustin d'Hippone (354–430) philosophe parmis les premiers Chrétien

I Tim., VI, 10; I Jean, IV, 18.
Caritatem voco qua amantur ea quæ non sunt præ ipso amante contemnenda, id est, quod æternum est et quod amare ipsum æternum potest. Deus igitur et animus cum amantur, caritas proprie dicitur, purgatissima et consummata, si nihil aliud amatur; hanc et dilectionem dici placet. Sed cum Deus magis diligitur quam animus, ut malit homo ejus esse quam suus, tunc vere animo summeque consulitur, consequenter et corpori, nobis id non curantibus aliquo appetitu satagente, sed tantum promta et oblata sumentibus. Caritatis autem venenum est spes adipiscendorum aut retinendorum temporalium; nutrimentum ejus est imminutio cupiditatis; perfectio nulla cupiditas. Signum provectus ejus est imminutio timoris; signum perfectionis ejus nullus timor, quia et radix est omnium malorum cupiditas (1 Tim 6, 10); et consummata dilectio foras mittit timorem (1 Io 4, 18.)
la
Citations de saint Augustin, Quatre-vingt trois questions diverses

Avec