“Zweig, fragile, modeste, timide et sensible, ce juif du regard des autres, absorbait les souffrances du monde « comme une éponge ». Pénétrant dans une pièce, il demandait toujours : « Est-ce que je ne dérange pas? » Il finira par quitter le monde de son plein gré, en 1942, dans une maison de Petrópolis, en s'excusant de ne pas avoir la patience « d'attendre les lueurs de l'aube après la longue nuit ». Il ne pouvait en effet qu'admirer ce Castellion, intellectuel engagé au cœur des ténèbres qui, lui, savait et agissait, au péril de sa vie.”
Conscience contre violence ou Castellion contre Calvin, 1936
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Dernière mise à jour 21 mai 2020.
L'histoire
Thèmes
patience , nuit , vie , monde , maison , cœur , pièce , effet , l'après-midi , engagement , juif , autre , regard , dérangement , gré , lueur , ténèbre , fragilisation , aube , péril , plein , souffrance , avoir , admirateur , intellectuel , épongeStefan Zweig 55
écrivain autrichien 1881–1942Citations similaires

“Avez-vous la monnaie de ma pièce? Personne au monde ne peut avoir la monnaie de ma pièce.”
Robert Desnos
(1900–1945) poète français
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(1632–1710) évêque catholique français, prédicateur et écrivain
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