“La loi judaïque toujours subsistante, celle de l’enfant d’Ismaël qui depuis dix siècles régit la moitié du monde, annoncent encore aujourd’hui les grands hommes qui les ont dictées; et tandis que l’orgueilleuse philosophie ou l’aveugle esprit de parti ne voit en eux que d’heureux imposteurs, le vrai politique admire dans leurs institutions ce grand et puissant génie qui préside aux établissements durables.”

—  Jean-Jacques Rousseau , livre Du Contrat social

The Social Contract
Du contrat social, 1762
Variante: La loi judaïque toujours subsistante, celle de l'enfant d'Ismaël qui depuis dix siècles régit la moitié du monde, annoncent encore aujourd'hui les grands hommes qui les ont dictées; et tandis que l'orgueilleuse philosophie ou l'aveugle esprit de parti ne voit en eux que d'heureux imposteurs, le vrai politique admire dans leurs institutions ce grand et puissant génie qui préside aux établissements durables.

Adopté de Wikiquote. Dernière mise à jour 22 mai 2020. L'histoire
Thèmes
hommes , enfants , monde , loi , homme , enfant , politique , esprit , gens , siècle , génération , institution , moitié , grand , philosophie , parti , établissement , vrai , durable , imposte , dixième , admirateur , dictateur
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Jean-Jacques Rousseau 265
philosophe, compositeur et critique musical genevois 1712–1778

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“Ils disent qu'ils font des réformes. Parlons sérieusement. On évoque encore les grandes lois de la Révolution du Consulat et de l'Empire; où sont les lois de la Vème République dont on parlera dans un siècle ou seulement dans dix ans?”

Pierre Mendès France (1907–1982) politicien français

À propos de la politique de Georges Pompidou
Choisir, 1974

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“Tandis qu'ils gravitaient tous autour d'elle, j'avais compris, à cet âge sans philosophie, que l'aveugle n'est pas celui qui ne voit pas, mais celui qu'on ne voit pas; il n'est pire cécité que de passer partout inaperçu.”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien
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“En parlant, comme je le fais ici, de la confrontation entre le rationalisme et l’irrationalisme, j’ai, il est vrai, l’impression de renvoyer un peu à la préhistoire. Il n’y a plus guère aujourd’hui de philosophe qui ne se réclame pas à nouveau, sinon du contenu, du moins de l’esprit de la philosophie des Lumières, des idéaux universalistes qu’elle incarne et des principes et des valeurs de la démocratie libérale, qui étaient naguère encore considérés avec la plus grande méfiance et sont acceptés aujourd’hui comme une évidence que même la philosophie ne peut plus se permettre de questionner sérieusement.”

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Essais, Essais II, 2001

“C'est l'esprit qui dicte ce que l'œil voit.”

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, 1952

Octave Gréard photo

“Appartenant à la première moitié du dix-septième siècle, elle en aimait la sève riche et puissante, le ferme esprit d’analyse et de retour sur soi. Tous les jours « elle travaillait à son esprit, à son âme, à son cœur. » Ce qu’elle adorait dans les livres de Nicole, c’est qu’il lui semblait qu’ils étaient faits à son intention : elle s’y trouvait toujours et partout; ils lui fournissaient des soulagements, des consolations, des remèdes contre ses défauts, ses passions, contre les faiblesses humaines qui ne la quittaient point même « au milieu des grandes moralités du carême, » contre ses moindres ennuis, voire contre la pluie. On sait « les bouillons » qu’elle en tirait.”

Octave Gréard (1828–1904) pédagogue et universitaire français

Il est ici question de Madame de Sévigné.
L'Éducation des femmes par les femmes, 1885, Préface

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“Appartenant à la première moitié du dix-septième siècle, elle en aimait la sève riche et puissante, le ferme esprit d’analyse et de retour sur soi. Tous les jours « elle travaillait à son esprit, à son âme, à son cœur. » Ce qu’elle adorait dans les livres de Nicole, c’est qu’il lui semblait qu’ils étaient faits à son intention : elle s’y trouvait toujours et partout; ils lui fournissaient des soulagements, des consolations, des remèdes contre ses défauts, ses passions, contre les faiblesses humaines qui ne la quittaient point même « au milieu des grandes moralités du carême, » contre ses moindres ennuis, voire contre la pluie. On sait « les bouillons » qu’elle en tirait.”

Marie de Sévigné (1626–1696) écrivain française

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“L’enracinement et l’expansion, dans l’imaginaire du monde musulman, d’un grand récit négatif sur Israël et le « sionisme » constituent l’un des principaux obstacles à l’établissement d’une paix véritable et durable au Proche-Orient.”

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“Rien n'est possible sans les hommes, rien n'est durable sans les institutions. […] Les institutions peuvent, si elles sont bien construites, accumuler et transmettre la sagesse des générations successives.”

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“Je n’aime pas les hommes providentiels et lorsqu’un peuple pend à leur personne, c’est preuve que ce peuple ne vaut rien, j’appelle grand tout peuple qui s’en passe ou qui, se servant d’eux, les congédie en les payant d’ingratitude. Les bonnes institutions, qu’anime un esprit général ayant assez de clartés et beaucoup de caractère, annoncent la présence d’une élite et lorsqu’un pays l’a, les hommes providentiels sont superfétatoires.”

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