“C’est aux applications à la vie, en un mot, que Fénelon ramène toute l’éducation des jeunes filles. J.-J. Rousseau les élève exclusivement pour plaire; Fénelon les prépare à partager avec l’homme les devoirs de la famille. Il ne pouvait point ne pas faire la part des vocations religieuses, mais il ne les veut que spontanées, sincères et fortes. Le mariage est pour la jeune fille la fin de son éducation, — le mariage avec les occupations bienfaisantes qui en sont l’honneur et le charme.”

L'Éducation des femmes par les femmes, 1885, Fénelon

Adopté de Wikiquote. Dernière mise à jour 4 juin 2021. L'histoire
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Octave Gréard 65
pédagogue et universitaire français 1828–1904

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“Le but de l'éducation, dès son origine, est d'élever les enfants en vue du mariage et de la famille. (p. 134)”

The Sexual Revolution: Toward a Self-governing Character Structure

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“Envoyez-moi votre fille, écrivait saint Jérôme à Læta; je me charge de l’élever. » « Gardez auprès de vous votre fille, » répond Fénelon à une mère qui lui avait demandé son avis. Le conseil était nouveau. Le couvent était resté la ressource commune, presque la seule ressource d’éducation pour les jeunes filles. Fénelon n’hésite pas à en signaler les dangers. « J’estime fort l’éducation des bons couvents, dit-il en substance, mais je compte encore plus sur les soins d’une bonne mère, quand elle est libre de s’y appliquer. Si un couvent n’est pas régulier, c’est une école de vanité : les jeunes filles n’y entendent parler du monde que comme d’une espèce d’enchantement; il n’est pas de poison plus subtil; mieux vaut le monde lui-même qu’un couvent mondain. Si l’établissement est demeuré fidèle à l’esprit de son institut, l’ignorance absolue du siècle y règne : l’enfant qui en sort pour entrer dans la vie est comme une personne qu’on aurait nourrie dans les ténèbres d’une profonde caverne, et qu’on ferait tout d’un coup passer au grand jour; rien ne peut être plus redoutable pour une imagination vive que cette surprise soudaine. C’est à la mère sage et discrète qu’il convient d’introduire peu à peu la jeune fille dans la société où elle doit vivre, et d’y accoutumer sa vue. Elle seule d’ailleurs peut découvrir dans son esprit et dans son cœur les mouvements qu’il importe de connaître pour la bien diriger.”

Octave Gréard (1828–1904) pédagogue et universitaire français

L'Éducation des femmes par les femmes, 1885, Fénelon

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“On ne demande pas la fille de son ennemi en mariage.”

Tidiane Dem (1908–1991) homme politique ivorien

Masseni, 1977

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