“« La femme, écrit Fénelon, n’a point à gouverner l’État, ni à faire la guerre, ni à entrer dans le ministère des choses sacrées. Ni la politique, ni la jurisprudence, ni la philosophie, ni la théologie, ne lui conviennent. » — Se proposait-il de répondre à Poulain de La Barre. — « Elle a une maison à régler, un mari à rendre heureux, des enfants à bien élever. » […] « C’est la femme, dit-il, qui est chargée de l’éducation des garçons jusqu’à un certain âge, des filles jusqu’à ce qu’elles se marient ou se fassent religieuses, de la conduite des domestiques, de leurs mœurs, de leur service, du détail de la dépense, des moyens de faire tout avec économie et honorablement. » D’ailleurs, en assignant ces limites à son action, Fénelon ne croit pas la borner ni la contraindre. Si les femmes s’y méprennent, c’est qu’elles ne connaissent pas l’étendue de leurs devoirs, non moins importants au public que ceux des hommes. Ne sont-ce pas elles qui, par le règlement des choses de la maison, ruinent ou soutiennent les établissements?”

L'Éducation des femmes par les femmes, 1885, Fénelon

Adopté de Wikiquote. Dernière mise à jour 21 mai 2020. L'histoire

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