“L’armée faite féroce par l’Algérie. Le général Le Flô me disait hier soir : "Dans les prises d’assaut, dans les razzias, il n’était pas rare de voir les soldats jeter par les fenêtres des enfants que d’autres soldats en bas recevaient sur la pointe de leurs baïonnettes. Ils arrachaient les boucles d’oreilles aux femmes et les oreilles avec, ils leur coupaient les doigts des pieds et des mains pour prendre leurs anneaux. Quand un Arabe était pris, tous les soldats devant lesquels il passait pour aller au supplice lui criaient en riant : cortar cabeza!. Le frère du général Marolles, officier de cavalerie,”
—
Victor Hugo
,
livre
Choses vues
Autre genre, Choses vues, 1830
Adopté de Wikiquote.
Dernière mise à jour 21 mai 2020.
L'histoire
Thèmes
femmes , enfants , femme , enfant , fait , point , main , arme , prix , frère , soir , soldat , pied , armée , fenêtre , doigt , assaut , anneau , oreille , pointe , jet , main- , autre , baïonnette , généralisation , cavale , officier , boucle , voirie , bas , supplice , arabe , algérisation , devant , allerVictor Hugo 322
écrivain français 1802–1885Citations similaires
“Les soldats se battent toujours dans les guerres des autres.”
James Sallis
(1944) romancier américain
Le Frelon noir , 1996