“De toutes les définitions de l'homme, la plus mauvaise me paraît celle qui en fait un animal raisonnable.”

Adopté de Wikiquote. Dernière mise à jour 12 janvier 2025. L'histoire
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Anatole France 49
écrivain, biographe, journaliste et critique littéraire fra… 1844–1924

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“J'estime que dans toutes les définitions de la vie bienheureuse, il faut faire entrer un instinct d'animal, sans quoi la vie devient fade et sans intérêt”

Bertrand Russell (1872–1970) mathématicien, logicien, philosophe, épistémologue, homme politique considéré comme l'un des plus important…

Why I Am Not a Christian and Other Essays on Religion and Related Subjects

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“Le néant est souhaitable et paraît doux quand la douleur anéantit toute maîtrise et que le corps est transformé en architecture animale.”

Michel Onfray (1959) philosophe français

L'Art de jouir — Pour un matérialisme hédoniste, 1991

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“Ceux qui connaissent les hommes savent que le regret de n'avoir pas fait une mauvaise action profitable est bien plus commun que le remords.”

Pierre-Marc-Gaston de Lévis (1764–1830) personnalité politique française

Maximes et réflexions sur différents sujets de morale et de politique, vol. 1, 1808, Pensées détachées

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“L'homme raisonnable s'adapte au monde; l'homme déraisonnable essaye d'adapter le monde à lui. Tout progrès dépend donc de l'homme déraisonnable.”

George Bernard Shaw (1856–1950) dramaturge et scénariste irlandais

The reasonable man adapts himself to the world: the unreasonable one persists in trying to adapt the world to himself. Therefore, all progress depends on the unreasonable man.
en
Man And Superman, 1903

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“Le matérialisme, par la logique des choses, aboutit à l'égalitarisme, donc à ce qui est le plus contraire à la nature humaine. En effet, si nous sommes tous égaux dans la matière, c'est-à-dire dans les besoins matériels et les lois physiques, cela n'a absolument rien à voir avec notre qualité d'hommes; or celle-ci est notre raison d'être, ou en d'autres termes, elle est ce qui seul nous distingue des animaux. Le matérialisme équivaut donc à une réduction de l'homme à l'animal, et même à l'animal le plus inférieur, puisque celui-ci est le plus collectif; cela explique la haine des matérialistes pour tout ce qui est supra-terrestre, transcendant, spirituel, car c'est précisément par le spirituel que l'homme n'est pas animal. Qui renie le spirituel renie l'humain : la distinction légale et morale entre l'homme et l'animal devient alors purement arbitraire, à la façon d'une tyrannie quelconque; c'est dire que l'homme perd, par son abdication, tous ses droits sur la vie des animaux qui, eux, ont les mêmes droits que l'homme, puisqu'ils ont les mêmes besoins matériels; on peut évidemment faire valoir le droit du plus fort, mais alors il n'est plus question d'égalité, et ce droit vaudra aussi pour les hommes entre eux. Enfin, il est encore une chose dont les matérialistes ne tiennent aucun compte, et c'est le fait que l'homme normal souffre d'être dans la chair : la honte qu'il éprouve de son existence physiologique est un indice suffisant du fait qu'il est, dans la matière, un étranger et un exilé; la transfiguration éventuelle de la chair par la beauté humaine ne change rien aux lois humiliantes de l'existence physique.”

Frithjof Schuon (1907–1998) métaphysicien, théologien et philosophe suisse

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